Présidentielle du 11 avril 2021 : Bruno Amoussou à la tête de l'UP en appelle au respect des principes universels de la démocratie et à l'arbitrage du peuple béninois

Ici comme sous d’autre cieux, l’hégémonie en politique et au bout la victoire électorale ne sont jamais un acquis durable quand le sommet se coupe de la base ou s’éloigne de son électorat. Et plus encore à la veille d’un scrutin majeur, l’élection présidentielle. Cela, l’UP en a conscience.

Ni une vue de l’esprit, ni une auto-proclamation, l’UP tire son hégémonie politique au Bénin de deux élections nationales, les législatives d’avril 2019 puis les communales et municipales de mai 2020. C’est sur cette base que ce parti a constitué une force de propositions pour le programme 2021-2026 du duo candidat Talon-Talata.
Fort de son expérience politique et en dépit du poids de l’âge, Bruno Amoussou à la tête de l’UP entouré de ministres et de députés estampillés Union Progressiste est parti en campagne électorale pour toucher du doigt la réalité du terrain et porter aux populations les grandes lignes du programme du duo Talon-Talata pour le prochain quinquennat. A cette fin, il a sillonné aux pas de course les départements du Zou, des Collines, de l’Atlantique, du Plateau et du Couffo.
Première halte de ce périple électoral, Zogbodomey où le coordonnateur du parti dans cette commune, Lazare Sèhouéto a donné la mesure de sa capacité à mobiliser. Lui, élu et réélu à nombre d’élections sans interruption depuis une double décennie dans cette 23ème circonscription électorale.
Pour son ènième campagne électorale, cette fois non plus pour une cause partisane mais une cause nationale avec l’UP, Bruno Amoussou n’a rien perdu de son énergie, de sa pugnacité, de son sens des symboles et des formules. Il n’a rien perdu de sa lecture profonde des données politiques actuelles.
Il a articulé son message avec quelques variantes selon les départements, selon les communes autour de trois déterminismes que sont le développement visant le bien-être des Béninois comme finalité de la démocratie au Bénin, le renforcement de la cohésion nationale, l’arbitrage des Béninois par un fort taux de participation.
Sur le volet développement avec pour effets induits l’épanouissement des populations du sud et du nord, de l’est comme de l’ouest, Bruno Amoussou a plaidé pour l’élection du duo Talon-Talata sur fond de preuves de réalisations d’infrastructures de première importance. Du bilan du quinquennat de Patrice Talon, ces preuves de développement sautent à l’oeil, redessinent le paysage urbain des villes principales et secondaires du Bénin et modernisent l’environnement économique du pays. Pour exemple dans le département du Zou, il est désormais aisé de faire la jonction sur des voies bitumées entre les communes de Toffo, de Zogbodomey, d’Agbangnizoun, d’Abomey jusqu’à Djidja. Avec dans chacune de ces communes, des hôtels de ville sortis de terre.
Mais en dépit de ces réalisations qui tiennent d’une révolution économique au Bénin, des critiques fusent de l’opposition et s’expriment par exemple en cette phrase, "on ne mange pas du goudron". Alors, Bruno Amoussou démontre comment "on peut bien manger du goudron". En effet, les voies bitumées favorisent et accélèrent la mobilité des populations et partant les échanges économiques. Des voies bitumées qui confèrent un gain de temps et donc assurent une économie d’échelle notamment en réduisant les coûts de transport des personnes et des biens. Ces nouvelles voies assurent un rapide accès aux différents marchés, ce qui met à l’abri de l’avarie les produits des hommes et femmes du pays profond qui participent au Pib de la nation.

Sur le volet taux de participation, Bruno Amoussou dans les fiefs de l’UP, tout en soulignant et se réjouissant de la forte mobilisation des militants aux différents meetings, demande d’aller plus loin.
Plus loin en incitant les Béninois à s’acquitter du devoir civique, celui d’aller voter et massivement.
C’est ce taux de participation qui donnera la preuve que la majorité est pour la continuité de la politique mise en oeuvre depuis 2016.
Et comme en démocratie le pouvoir émane du peuple, le verdict des urnes par le vote massif exprimé en faveur du duo Talon-Talata finira de convaincre sur la nécessité de lui conférer un second quinquennat.
Comme St Thomas, Bruno Amoussou attend le 11 avril au soir pour tirer tous les enseignements de l’élection présidentielle.
Sur le front du renforcement de la cohésion nationale, Bruno Amoussou s’est appuyé sur les discours des uns et des autres pour montrer comment leur contenu ne recèle aucun mépris de l’autre, aucune attaque de l’opposition. Du coup a-t-il exhorté les populations à une suite et fin de campagne sans provocation ni heurt. Et pour en donner lui-même la preuve et montrer l’interpénétration des différents peuples du Bénin, leur vie en bonne intelligence, Bruno Amoussou a dansé et s’est exprimé dans sa langue maternelle adja, en pays fon.
Richard AKOTCHAYE