Projet de loi de finances pour la gestion 2024 : 3.199,274 milliards de FCFA équilibrés en ressources et en charges bientôt à l’Assemblée nationale

28 septembre 2023

Les députés se retrouveront dans quelques semaines au Parlement dans le cadre de la session budgétaire qui s’ouvre dans la seconde quinzaine du mois d’octobre conformément aux dispositions du Règlement intérieur de l’institution et de la Constitution du Bénin. Au cours de cette session ordinaire, ils auront à étudier puis examiner plusieurs dossiers dont le projet de loi de finances pour la gestion 2024 qui s’équilibre en ressources et en charges à 3.199,274 milliards FCFA contre 3.033,337 milliards FCFA de la loi de finances, gestion 2023, soit un accroissement de 5,5%. La transmission de ce projet de budget à l’Assemblée nationale a été annoncée en Conseil extraordinaire des Ministres en sa séance de ce mardi 26 septembre 2023. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) dans ledit projet de loi est estimé à 6,5% contre 6,1% prévu pour 2023. Le déficit budgétaire, est estimé à 3,7% du PIB contre 4,3% projeté pour la fin de l’année 2023. Le même document projette un taux d’inflation maîtrisé et un niveau d’allocation de ressources aux actions à sensibilité sociale qui atteindrait 41,9% du budget général. Les ressources du budget de l’État pour la gestion 2024 sont chiffrées à 2.076 milliards FCFA contre 1.840 milliards FCFA prévus dans la loi de finances 2023 soit une augmentation de 236 milliards FCFA, correspondant à un taux de progression d’environ 12,8%.

Occasion propice pour défendre les intérêts des mandants
La période de l’étude du projet de loi de finances est généralement celle au cours de laquelle les députés à l’Assemblée nationale défendent mieux les intérêts de leurs mandants auprès de l’Exécutif. En dehors de l’oreille attentive prêtée aux partenaires sociaux du gouvernement quant à leurs recommandations, les députés plaident pour la prise en compte de certaines attentes des populations qu’ils représentent dans les prévisions du gouvernement surtout en ce qui concerne la réalisation de certaines infrastructures sociocommunautaires et l’augmentation des allocations destinées à certains projets qui impactent positivement la vie de leurs compatriotes comme le microcrédit aux femmes. D’ailleurs, pendant leurs récentes vacances parlementaires, certains députés qui ont eu à rencontrer leurs mandants, au lieu de leur faire des promesses qu’ils ne pourront pas tenir, ont promis plaider pour leurs causes au cours de la session budgétaire au Parlement.



Dans la même rubrique