Dernière journée de l’examen du Bac : Une lueur d’espoir sur les visages des candidats

La rédaction 23 juillet 2020

Les épreuves écrites de l’examen national du Baccalauréat, session de juillet 2020 ont pris fin dans l’après-midi de la journée d’hier mercredi. Au sortir du centre, les candidats du centre Ceg Le Nokoué ont affiché une certaine satisfaction.

18 heures. Bien avant la fin de la dernière épreuve pour le compte de cette dernière journée de composition, parents et amis des candidats affluent vers le centre du Ceg le Nokoué. Certains sont assis le long de la clôture, d’autres sur leurs motos ou même dans leurs véhicules. Une partie de la voie pavée, à hauteur de la clôture du centre est barricadée pour la circonstance. Le terre-plein de cette voie est obstrué de motos et voitures, sur lesquels les propriétaires sont assis, les uns pianotant l’écran de leur téléphone, les autres s’offrant au spectacle tumultueux de la circulation dense de l’autre côté de la voie. Tous attendent la fin des épreuves. Des communicateurs et communicatrices, promoteurs d’écoles, instituts et structures supérieurs de formation arpentent les lieux avec des dépliants et des prospectus qu’ils distribuent à tout passant. Des explications, ils en donnent à certains sur les offres de formation. 18h30. La sirène signale la fin de la dernière épreuve de cette troisième journée de composition. 5 minutes après, les candidats sortent du centre par foule compacte. A leur sortie, ils se cherchent et se retrouvent entre camarades et parents. Quelques-uns s’adonnent à de petits commentaires sur les épreuves composées. C’est le cas de cette candidate qui lance à son camarade : « Le Bac, ça été nikel ». Interrogés sur la nature des épreuves des 3 jours de composition, les candidats tout souriants ne cachent pas leur satisfaction. Richard Kakpo : « Dans l’ensemble, pour les épreuves, je rends grâce, ça s’est bien passé. J’ai bien composé, c’était abordable. J’espère le meilleur pour les résultats ». Environ une demi-heure après, les surveillants de salle sortent à leur tour du secrétariat. Houéto Geoffroy, surveillant, explique ce qui justifie la rétention du collège des surveillants au secrétariat depuis lors : « Pour cette dernière épreuve, il y a un candidat de la salle 25 qui a mal inscrit son nom et son numéro de table sur sa copie. Donc avec le chef-centre, on veillait à la rectification de ça au secrétariat et c’est ça qui nous retenait ». D’après son collègue Ferdinand Coffi Djossou : « L’examen s’est bien passé comme d’habitude. Ça a été sans incident ici au centre du Ceg le Nokoué ». Prestement, ces surveillants de salle récupèrent leur moto du garde-vélo qui tient à proximité du portail du centre et démarrent en file indienne. Selon Jonas Zannou, le chef-centre, tout s’est bien passé durant les trois jours. Ça a été sans problème, ni incident. Et surtout, aucune absence n’a été enregistrée dans le centre pour les trois jours qu’a duré l’examen. Le monde tumultueux qui encombre la devanture du centre se disperse progressivement à la fin de cet après-midi de la journée du mercredi 22 juillet 2020 pour laisser place à ces vendeuses de nourritures, qui tout de même commencent à ranger leurs tables. Visiblement, c’est la fin.

Impressions des candidats à la fin de l’examen
Sergio Hounsou : « Pour le tout, ce n’était pas mal. Nous avons bien composé, dans un cadre appréciable. Les épreuves étaient des épreuves accessibles pour un élève moyen. Comme difficulté, il faut noter que je quitte Akpakpa pour ici chaque matin, j’avoue que ça a été un peu difficile pour moi, la distance. Et au retour, il y a aussi l’embouteillage qui nous perturbe vraiment ».

Akpoué Mathéo : « On a bien composé, il y a certaines notions des examens blancs qu’ils nous ont ramenées. Donc, c’était abordable, les épreuves. Il y avait plus de peur que de mal. J’avoue aussi que le réveil pour des révisions était un peu difficile pour moi à cause de la fatigue de chaque journée ».

Soglo Amour : « C’étaient des épreuves abordables. Les SVT étaient faciles. Les maths et la philo par contre ont été un véritable casse-tête pour moi. Je souhaite même qu’ils extraient la philosophie du programme parce que ça a été trop difficile pour moi ».

Tokpegnon Daniel : « Les épreuves ont été abordables dans leur ensemble, on ne s’attendait pas à cette épreuve des SVT, c’était facile. Mais la PCT par contre a été une épreuve difficile ».

Idohou Kemi : « Les épreuves ont été bonnes en général, surtout les SVT. J’ai bien composé. Les difficultés ont été surtout par rapport au chemin de retour, les soirs, il y a embouteillage, et ceci ne nous permet pas de vite rentrer à la maison ».

Kèkè Adjignon Jean-Pierre : « Sur les épreuves il y avait de petits pièges mais je m’en sortais avec un peu de réflexion et de concentration. J’arrivais à les dénicher et à continuer. Aussi, étais-je souvent stressé, ce qui me faisait oublier certaines notions quand les épreuves sont distribuées ».

Gbadamassi Amoudatou : « L’examen s’est bien passé, les épreuves ont été bonnes. Seulement que depuis la maison, j’avais souvent peur des épreuves, je ne savais pas les notions qui seront demandées pour chaque épreuve mais je m’en suis bien sortie à la fin ».

Laurent Dohou : « Les épreuves dans leur ensemble ont été bonnes. On a bien composé. C’est seulement l’épreuve de PCT qui m’a causé d’ennuis ».

Jean : « Les soirs au retour, on a du mal à vite rentrer parce qu’il y a souvent des embouteillages. Il faut dire aussi qu’ils nous ont envoyé loin de notre zone, le centre est trop distant par rapport au lieu où nous quittons. Les épreuves, c’était bien en général. Néanmoins, la PCT a été un peu difficile. Pour les résultats à venir, je suis optimiste ».
Gaston AMOUSSOU (Stag.)



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