Doing Business 2020-2021 : Le Bénin avec une nouvelle feuille de route

13 novembre 2020

Faire un bilan des actions entreprises et des résultats obtenus et se donner une nouvelle feuille de route en vue de démarrer l’évaluation de Doing Business 2021 de la Banque Mondiale. Tel est l’objectif de la mise en œuvre du plan d’actions Doing Business 2020-2021, lancée hier par le ministre de l’Economie et des Finances (Mef), Romuald Wadagni, à la salle de conférence de ladite institution. Etaient présents, les patrons des différentes structures engagées dans les réformes. Selon les explications de l’un des responsables de l’équipe de coordination de cette évaluation au Bénin, de nombreuses réformes ambitieuses et volontaristes dans nombre de domaines ont été mises en œuvre et cela va sans nul doute se sentir dans le prochain classement Doing Business de la Banque Mondiale.
En lançant les travaux la mise en œuvre du plan d’actions Doing Business 2020-2021, le ministre de l’Economie et des Finances (Mef), Romuald Wadagni a félicité et remercié les responsables de structures engagées pour tous les efforts fournis depuis le début de l’année. « Vous avez tous travaillé à vraiment améliorer les choses. On s’attendait à ce que le rapport soit publié dans quelques semaines, mais la publication a été suspendue », a dit le ministre aux participants. Mais l’indicateur Doing Business ne s’arrêtera pas. C’est pour cela que le ministre des Finances a invité les responsables de structures à ne pas déposer les armes. Et parlant des actions de réformes Doing Business pour la période 2020-2021, on peut citer la création d’entreprises, le permis de construire, l’obtention de prêts, l’obtention de crédits droits légaux, le raccordement à l’électricité, le transport de propriété, le paiement des impôts et taxes, le commerce transfrontalier, etc.
A en croire le ministre Romuald Wadagni, si une partie des travaux, des réformes n’a pas été prise en compte dans l’évaluation qui a été faite pour le Doing Business de 2020, parce que la Banque Mondiale n’a pas été suffisamment associée. Les bénéficiaires, les populations cibles n’ont pas été suffisamment engagées en matière de communication pour qu’elles puissent bénéficier de ces services. « Nous allons nous mettre la pression, continuer les efforts et faire en sorte que les raisons pour lesquelles nos réformes n’ont pas été prises en compte cette année, les mêmes raisons ne reviennent plus l’année prochaine », a-t-il fait savoir.



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