Election des représentants des centrales syndicales au Ces : La Cstb donne de la voix

Eustache f. AMOULE 15 juillet 2014

Paul Essè Iko, Sg Cstb

Paul Essè Iko, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb), dénonce l’élection de certains de ses pairs au Conseil économique et social (Ces). Hier, à la faveur d’un point de presse qu’il a donné à la bourse du travail à Cotonou, il a fustigé ce qu’il qualifie de « simulacre d’élection » ayant abouti à la désignation de Dieudonné Lokossou, Pascal Todjinou, Noël Chadaré et Christophe Dovonou, pour désormais siéger au Conseil économique et social (Ces), cinquième mandature. Paul Essè Iko estime que la Cstb qui est la centrale syndicale la plus représentative a été exclue du processus électoral. Il balaye du revers de la main, toutes les allégations portées contre lui et dénonce un complot contre sa personne. Selon lui, l’absence de la Cstb à cette élection ne doit pas être interprétée comme l’option de la ‘’politique de la chaise vide’’. C’était plutôt là le moyen trouvé par Cstb pour dénoncer un complot contre les travailleurs. « …Aller cautionner le piétinement des acquis des travailleurs est un crime contre la démocratie… », a-t-il déclaré. A l’en croire, ce qui s’est passé le 09 juillet à la tour administrative était plutôt « un simulacre d’élection. Il s’agit donc de la poursuite de la répression des travailleurs et des responsables qui les défendent d’un côté, et de l’autre, de la récompense des traites ». Il condamne par ailleurs le gouvernement qui, dit-il, « veut coûte que coûte liquider les acquis démocratiques des travailleurs conquis de hautes luttes ». Un piétinement, qu’il dit ne jamais accepter et invite d’ores et déjà tous les travailleurs à se mobiliser pour défendre leurs droits menacés, à travers toutes sortes d’actions à savoir pétitions, assemblées générales, sit-in, marches et autres formes de protestation.



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