Gestion des risques d'inondation et de sécheresse dans le bassin de la Volta : Les techniciens recyclés sur la combinaison, la télédétection et les données réelles

23 octobre 2021

Après trois jours de formation liée du deuxième atelier national de renforcement des capacités de production des cartes de risques d’inondation et de richesse dans le bassin de la Volta, les techniciens cartographes peuvent désormais combiner les méthodes de télédétection et les données réelles du terrain. Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) » exécuté par l’Organisation Météorologique Mondiale (Omm), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO). Avec l’appui technique de la fondation CIMA, cet atelier vise à montrer un aperçu détaillé des activités des projets en cours et à venir aux différentes structures nationales et permettra de dresser la liste des répondants des structures nationales désignées pour appuyer l’équipe du projet dans la réalisation des différentes activités impliquant lesdites structures et à renforcer les agents et des communautés concernées en matière de résilience et d’adaptation aux impacts des changements climatiques selon une approche intégrée. Selon Anna Mapelli, Chercheuse hydrologue au sein de la fondation CIMA, « On a commencé un processus de formation depuis mars-Avril. Nous sommes au deuxième atelier de formation de renforcement des capacités des techniciens locaux. On a engagé des techniciens dans tous les 6 pays du bassin de la Volta avec qui nous avons travaillé pour échanger des connaissances. C’est un transfert de connaissance sur la méthodologie d’analyse des données pour la cartographie des risques d’inondation et de sécheresse. Pour l’atelier qu’on vient de terminer, nous avons travaillé à analyser l’impact des inondations et d’exposition aux sécheresses. Les résultats de cet atelier sont préliminaires. On travaillera pour harmoniser les résultats à l’échelle de tout le bassin de la volta avec les résultats des autres ateliers nationaux dans les autres pays », a-t-elle dit, en précisant que l’aspect le plus important en terme de résultats, ce sont les grands besoin d’avoir des données actualisées en ce qui concerne l’exposition liée à la vulnérabilité et aux conditions nécessaires dans l’étude des risques d’inondation et de catastrophes. « On a travaillé sur les bases de données vieilles de plusieurs années. Nous nous serons en mesure d’affiner nos analyses et nos résultats. Si on avait des données actualisées et précises à l’échelle locale », a-t-elle ajouté.
Dans le rang des participants, les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Pour Sébastien Kouta, participant, « nous avons appris beaucoup de choses, notamment les méthodes sur la cartographie des risques et de sécheresse. Ce sont des méthodes qui ne sont pas basées sur celles anciennes où il faut utiliser seulement les images. Nous avons appris la combinaison de la télédétection et les données réelles du terrain qui ont permis de présenter les cartes préliminaires des risques d’inondation et de sécheresse au Bénin ». Plus loin, Dr Inès Oyédé, une autre participante, « avec cet atelier, nous pouvons mettre à la disposition des collègues spécialistes de la météorologie des différents outils utilisés pour approfondir les connaissances pour que nous puissions élaborer ces différentes cartes… ». Au regard du sérieux que les participants ont accordé à ce processus depuis le début, le représentant de la Direction générale de l’eau, Jean Pierre Fiogbé est rassuré que tous les objectifs seront atteints. « Je ne saurais terminer sans vous réitérer au nom du Directeur Général de l’eau un total engagement de la République du Bénin aux côtés du consortium pour la mise en œuvre intégrale du projet BMVM », a-t-il souligné. Le bassin de la volta est composé de 6 pays membres du bassin dont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo



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