Gestion des risques d'inondation et de sécheresse dans le bassin de la Volta : Le GWP-AO outille une dizaine de techniciens cartographes

Patrice SOKEGBE 20 octobre 2021

La Direction générale de l’eau, en partenariat avec l’Organisation Météorologique Mondiale (Omm), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO) a procédé au deuxième atelier national de renforcement des capacités de production des cartes de risques d’inondation et de richesse dans le bassin de la Volta. Cette rencontre d’échange d’expérience entre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) ». Pour le représentant du Directeur général de l’eau, Jean-Pierre Fiogbé, cet atelier qui se déroule du 19 au 21 octobre vise à montrer un aperçu détaillé des activités des projets en cours et à venir aux différentes structures nationales et permettra de dresser la liste des répondants des structures nationales désignées pour appuyer l’équipe du projet dans la réalisation des différentes activités impliquant lesdites structures. « Cet atelier vise également à renforcer les agents et des communautés concernées en matière de résilience et d’adaptation aux impacts des changements climatiques selon une approche intégrée.
Le rapport de l’analyse diagnostique transfrontalière du bassin de la Volta réalisé par l’Autorité du bassin de la Volta en mars 2013 a révélé qu’au nombre des problématiques qui assujettissent ce bassin, figurent les inondations et la sécheresse. De nombreux rapports nationaux ont indiqué que dans la portion nationale dudit bassin, les communes comme Matéri, Cobly, Tanguiéta, Toucountouna dans le département de l’Atacora, et celles de bassila dans la Donga sont confrontées à divers problèmes dont les inondations.
Cet atelier qui se tient avec le regard technique de la Fondation de recherche CIMA, fait suite à un premier qui s’est tenu en Avril dernier à Porto-Novo. Pour Anna Mapelli, chercheuse hydrologue de ladite fondation, il s’agit d’une rencontre au cours de laquelle les techniciens cartographes se sont soumis à des exercices de traitements de données avec divers logiciels pour la mise en place de risques pour les inondations et les sécheresses dans le bassin de la Volta.



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