L’office national du bois au Bénin : La gestion du secteur passée au peigne fin

22 avril 2022

Le directeur général de l’Office National du Bois (ONAB) a éclairé l’opinion publique sur les réformes engagées pour redynamiser le secteur bois au Bénin. C’est au cours des échanges avec les professionnels des médias sur la plate-forme ‘’Club de l’Economiste’’ de ce jeudi 21 avril 2022 à Cotonou.

Reboiser le patrimoine forestier du Bénin à travers la mise en place d’un plan participatif pour le mener à bien. C’est la première mission dans laquelle s’est engagé Daouda Takpara, DG/ONAB et son équipe depuis 2016. C’est dans cette dynamique que, d’après le DG/ONAB, l’Etat a décidé de suspendre la commercialisation du bois et opter pour pacifier les activités du secteur en vue de disposer d’un service équitable. Ce qui a permis le retour au calme des autres acteurs du secteur et l’ONAB a pu mieux lancer ses défis. « La certification étape par étape de nos forêts en commençant par les plus productives, aboutir au projet de reboisement notamment les 31 mille hectares de Kétou au bout de sept ans et diminuer la pression humaine sur nos forêts constituent les défis phares de l’ONAB », a confié Daouda Takpara. Tout en faisant brièvement l’état des lieux sur les forêts, le DG a fait savoir que l’une des difficultés majeures est liée au soutien financier hormis le soutien à 30% de la Banque Mondiale, celui de la FAO et autres. « L’ONAB est basé sur 12 forêts et nous avons plus de 31 mille hectares à reboiser. Seul, L’ONAB couvre 500 hectares par an. Avec le soutien de la Banque Mondiale, on va jusqu’à 1500 hectares. Au moins 3000 mille arbres sont plantés par hectare. Nous avons aussi une capacité de production de 35 à 40 mille m3 chaque année », a-t-il détaillé. À en croire le DG, le secteur bois à travers les taxes, génère des milliards dans les caisses de l’État. Aussi, dit-il, ce sont des emplois directs qui sont ainsi créés. Pour mieux renflouer les caisses de l’État, selon le DG, il ne faut plus exporter le bois brut et promouvoir l’économie verte et l’emploi vert.
Fidégnon HOUEDOHOUN (Stag)



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