Nouveau drame au Bénin : Après le feu, l’eau emporte des vies

27 février 2023

Un nouveau dimanche noir au Bénin. Après la date du 29 janvier, le mois de février enregistre son jour sinistre. Alors que les corps calcinés des victimes du drame de Dassa n’ont pas encore été tous inhumés, le pays pleure encore de nouveaux décès dans une tragédie. 09 enfants dont 8 filles sont décédés dans une noyade ce dimanche 26 février 2023 à Birni-Lafia dans la commune de Karimama. Ces derniers, à l’instar des voyageurs du bus ‘‘Baobab Express’’ ont emprunté un moyen de locomotion pour aller vaquer à leurs occupations. Mais ce voyage dans une barque sera le dernier car ils seront emportés par l’eau de la rivière. Selon les informations de la presse locale, les enfants au nombre de 12 allaient aux champs de l’autre côté de la rivière quand la barque a chaviré au beau milieu du trajet. Seules 3 personnes ont pu se sauver et les 9 autres se sont noyés. Les corps des victimes ont été repêchés. Descendus sur les lieux, les autorités communales, la police républicaine ainsi que les agents de la santé ont fait les constats d’usage et rempli les formalités y afférentes. Selon les témoins du drame, la barque aurait chaviré pour raison de surcharge. Informé, le procureur de la République a ordonné l’inhumation des corps.

C’est un nouveau deuil qui frappe plusieurs familles et toute la nation. Et celà doit à nouveau interpeller toute la société béninoise. Cela devient inquiétant que des vies soient emportées par le feu et par l’eau. Ce n’est pas la première fois que le Bénin enregistre un drame sur les eaux. Un an plus tôt précisément le 16 février 2022, plusieurs commerçants ont péri dans une barque sur le fleuve Ouémé en direction du Nigéria. Le gouvernement avait pris une décision pour réguler les voyages sur l’eau notamment le nombre de personnes à embarquer. Il faudrait que le gouvernement mette en application ces mesures en construisant des embarcadères et en organisant des contrôles sur ces lieux d’embarquements. Au-delà des politiques, les religieux sont interpellés pour expliquer et conjurer les sorts s’il y en avait.

Ange M’poli M’TOAMA



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