Opération « hôpitaux morts » : Gazard appelle les agents de santé au dialogue

Depuis hier, 27 janvier, l’Inter syndicale des ressources humaines en santé (Irhs) a déclenché l’opération « hôpitaux morts » d’une durée de 72h par semaine. Surprise par cette levée de boucliers malgré l’avancée des négociations sanctionnées par des acquis, le Pr Dorothée Kindé Gazard, par l’entremise d’un point de presse tenu à son cabinet hier, appelle l’ensemble les responsables syndicaux à la poursuite du dialogue.

Dès les premiers mouvements de débrayages observés il y a quelques mois, un comité interministériel présidé par le ministre d’Etat a entamé des négociations avec les responsables de l’Inter syndicale des ressources humaines en santé (Irhs) en vue de désamorcer la bombe. Dans la foulée, certains secrétaires généraux de centrales et confédérations syndicales ont été appelés à la rescousse afin d’apporter leur expertise pour une sortie de crise. Cette option a payé car des avancées notables ont été obtenues sur 4 des 6 points de revendication. Les discussions se poursuivent sur les points relatifs aux primes exceptionnelles de motivation et aux primes de risque.
C’est dans ce contexte prometteur que subitement, à en croire le ministre, l’Irhs a déclenché à nouveau les hostilités par le mouvement « hôpitaux morts ». Pour le Pr Dorothée Kindé Gazard, « rien ne saurait justifier ce durcissement du mouvement au vu de l’avancée des négociations ». Néanmoins, pour assurer la continuité du service, un régime de réquisition des agents a été activé. En outre, les hôpitaux confessionnels, militaires et privés sont sollicités pour prendre soin des malades. Par conséquent, le ministre invite les populations à ne pas céder à la psychose. Dans le même ordre d’idées, son appel en direction des responsables syndicaux pour la poursuite du dialogue est maintenu.