Pour l’amélioration du taux d’inscription des filles en séries scientifiques : L’ong Femmes sans frontière et l’Ong Osana lancent la campagne ‘’Femmes scientifiques’’

21 novembre 2022

Dans l’enceinte du Collège d’enseignement général d’Abomey-Calavi s’est tenue hier la cérémonie de lancement de la campagne nationale sur le projet ‘’Femmes scientifiques’’ piloté par un duo d’Ong à savoir, l’Ong Femmes sans frontière de Flora Agbra et l’Ong Osana dont Serge Dèfodji est le directeur exécutif. Cet événement fort simple qui marque l’ouverture d’une vaste saison de sensibilisation des jeunes filles élèves sur l’importance des matières scientifiques, a connu la présence d’éminentes personnalités politico-administratives. Entre autres, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et marraine du projet, Eléonore Yayi Landékan, le directeur adjoint de cabinet du ministre de l’enseignement secondaire et par ailleurs représentant du ministre, Denga Sahgui, les cadres et conseillers techniques des deux ministères du sous secteur de l’enseignement, le directeur départemental de l’enseignement secondaire sans oublier le directeur du Ceg1 Abomey-Calavi.
Prenant la parole en premier lieu face à une centaine d’élèves filles pour accueillir ses hôtes, le directeur du collège, Sechédé Awala a d’abord félicité les initiateurs de l’événement qui, selon lui, ont fait le choix d’une thématique aussi pertinente pour briser le mystère souvent entretenu autours des sciences pour empêcher les filles de s’y aventurer. Flora Agbra, pour sa part fait constater que depuis un bon moment le taux d’inscription des filles en séries scientifiques est en chute drastique. D’après elle, ce faible taux d’inscription est dû à certains stéréotypes de la société. « Il est souvent dit que les matières scientifiques sont très difficiles, ce qui est la cause de cette baisse. Il arrive même d’entendre que les séries scientifiques sont réservées aux hommes et celles littéraires réservées aux femmes. Malgré la volonté des filles de briller dans les matières scientifiques, elles n’y arrivent malheureusement pas, par manque d’informations, manque de confiance en soi et la peur d’échouer », a-t-elle déploré. C’est pourquoi, soutient-elle, cette campagne d’informations vient accompagner les filles et corriger cet état de choses qui ne favorise pas la promotion de la gent féminine et l’égalité entre des homme et femme tant prônée.



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