Pour la défense de leurs intérêts communs : Les importateurs et transporteurs mettent sur pied le Syntra-Inab

La rédaction 17 octobre 2016

Un nouveau creuset à vocation syndicale. Pour la célérité dans les affaires et la défense de leurs intérêts communs, les transporteurs et importateurs non affiliés du Bénin ont porté sur les fonts baptismaux, vendredi dernier au Cpa de Cotonou le Syntra-Inab. C’était à l’occasion d’un congrès constitutif qui a connu la participation non seulement des nouveaux syndiqués venus de divers horizons mais aussi des représentants des associations amies. Pour le président du présidium, Lawani Abdoul Latif, l’avènement du Syndicat des transporteurs et importateurs non affiliés du Bénin (Syntra-Inab) découle de la frustration née de la gestion d’une confédération qui ne s’attelait pas aux tâches qui lui sont assignées. « C’est pourquoi nous avons mis sur pied notre syndicat », a-t-il confié.
Tout comme lui, El Hadj Rabiou Gaba, le président élu du Syntra-Inab à l’issue de l’amendement des statuts et du règlement intérieur a souligné que si le comportement des syndicalistes amène les importateurs à abandonner le port de Cotonou, les premiers à en souffrir, ce sont les transporteurs. « Nous avons acheté nos camions à grands frais et le transporteur ne peut vivre que du fret, c’est-à-dire des marchandises. Un transporteur immobilisé ne peut jamais rentabiliser ce qu’il a investi pour acheter ses camions. Sur ce, nous avons décidé de nous mettre ensemble avec les importateurs pour créer ce nouveau syndicat. C’est le creuset du Nouveau départ, c’est-à-dire de la paix, de la célérité dans les affaires, du travail bien fait et du dialogue », a-t-il assuré.
Aussi, le Sg de la Cstb, Paul Essè Iko présent au congrès du Syntra-Inab a-t-il invité les uns et les autres à une lutte commune pour de meilleures conditions de travail. « Sans les transporteurs et les importateurs, l’économie serait au ralenti. Alors, il faut se battre pour qu’il y ait de bonnes routes, pour que le carburant soit moins cher et que les rançonnements cessent », a-t-il martelé. Un défi qu’est prêt à relever le président El Hadj Rabiou Gaba. « C’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan. Une hirondelle ne fait pas le printemps. J’ai la chance d’être entouré par une équipe de qualité », a-t-il souligné avant de décliner son programme d’action. Il est à souligner qu’au sein du bureau exécutif du Syntra-Inab, le président El Hadj Rabiou Gaba a comme premier vice-président Marcellin Tonon. Aladji Boni occupe le poste de Secrétaire général tandis que Imorou Salifou Amadou tient la Trésorerie générale.
Sandric DIKPE (Coll)



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