Problématique de la résilience des villes africaines : Les connaissances des Architectes et Urbanistes d’Afrique renforcées

Isac A. YAÏ 22 juillet 2019

Cotonou abrite la 60ème session du Conseil de l’Union des Architectes d’Afrique (UAA). Prévue pour durer du 17 au 21 Juillet 2019, elle a démarré ce Jeudi 18 Juillet 2019 par un panel qui a connu la participation des pays membres de l’union, du Président de l’Union des Architectes d’Afrique ; des Membres du Conseil de l’Union des Architectes d’Afrique, de la Fédération des Architectes Francophones d’Afrique, des Présidents des différents Ordres et Associations Professionnels, de l’Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) et ses Partenaires.
L’atelier ouvert par la Ministre de l’enseignement supérieur, Marie-Odile Attanasso, représentant son collègue du Cadre de vie, vise à outiller les professionnels de l’architecture et de l’urbanisme d’Afrique en vue de répondre aux exigences de plus en plus urgentes des villes africaines en matière de changements climatiques. Dans son discours, la ministre Marie-Odile Attanasso a salué le thème « Construire la résilience des villes africaines : Quels enjeux pour la planification et la gestion urbaine ? », qui porte les assises. A l’en croire, il est d’une importance stratégique pour les pays africains, richement dotés en ressources naturelles et de compétences intellectuelles. Les objectifs spécifiques de ce panel sur cette problématique doivent, souhaite l’autorité, être le partage des expériences réussies et les enseignements tirés des efforts pour rendre les villes plus sûres et plus résilientes en Afrique, y compris l’utilisation des outils de campagne et les priorités à aborder à l’avenir. « Cet événement parallèle sera l’occasion de discuter de la manière dont les principes de résilience ont aidé et peuvent aider les collectivités locales à être plus inclusives, mieux gouvernées, en meilleure santé et plus durables » a-t-elle précisé. Elle a conseillé la mise en place de stratégies de communication au niveau des organes qui coordonnent les activités et les actions visant une amélioration substantielle des pratiques de ces métiers qui produisent de fait les villes et conditionnent le cadre de vie des populations. « L’Ordre du Bénin doit saisir l’occasion pour encore donner de la visibilité à ses actions dans les domaines tels que le respect des textes législatifs et réglementaires et les enjeux liées à l’amélioration du cadre de vie au Bénin », a souhaité la ministre.
Pour sa part, le Président de l’ONAUB, Narcisse Justin Soglo dit mesurer l’enjeu des assises qui est d’une importance capitale, puisqu’il permettra de faire de l’Afrique un berceau de pôles de compétences incontournables dans le domaine du cadre de vie en général et du cadre bâti en particulier tant sur le plan sous régional, régional et international. « Nous devons unir nos compétences et les faire valoir en formant des réseaux solides (et solidaires), afin que ce qui est de l’Afrique, soit bénéfique aux Africains et que nous puissions sortir des sentiers battus. Nous devons faire en sorte que les différentes compétences nationales soient plus valorisées dans le concert des nations, c’est un impératif pour l’Union », souligne le Président de la Commission Ethique et Exercice Professionnel de l’UAA. Au nom de l’UAA, le président en exercice, Victor Miguel a sollicité des gouvernants un soutien pour accompagner les associations, ordres dans la dynamisation de leurs actions. Car, « c’est ensemble que l’union fait la force », précise-t-il. Une communication inaugurale donnée par l’ancien ministre béninois de l’urbanisme, Luc Gnancadja a lancé les travaux de la première journée.



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