Rapport 2024 de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale : Le Bénin juste et équitable dans l’accès aux Droits Sexuel et Reproductif

18 octobre 2024

Le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Bénin a transmis aux autorités du Bénin, le rapport 2024 de l’état de la population mondiale. La cérémonie de remise du document a lieu hier jeudi 17 octobre 2024 à l’hôtel Azalai de Cotonou en présence du ministre d’Etat, chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, et du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Eléonore Yayi Ladékan.

Des progrès accomplis à travers le monde entier en matière de santé, droits sexuels et reproductifs au cours des 30 dernières années de la CIPD. C’est en substance ce qui ressort du rapport 2024 de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale. Intitulé « Destins entremêlés, lueurs d’espoir, mettre fin aux inégalités dans la santé et les droits sexuels et reproductifs », ce rapport transmis aux autorités du Bénin révèle les progrès à bon plis mais aussi les défis à relever pour garantir à chaque femme, chaque jeune fille et à chaque communauté, l’accès à des droits sexuels et de la reproduction juste et équitable. Le rapport 2024 de l’UNFPA trace donc le chemin parcouru tout appelant à une action accrue pour corriger les disparités notamment pour les populations les plus vulnérables du Bénin et d’ailleurs. Selon le représentant résident de l’UNFPA Bénin Dr Richmond Tiemoko, le Bénin n’est pas resté en marge des avancées réalisées au niveau mondial en matière de santé sexuelle et des droits sexuels reproductifs. « Sa contribution remarquable à ces avancées est le résultat des réformes courageuses mises en œuvre dans le cadre de la réalisation des engagements issus de la CIPD. Il va sans dire que les réformes engagées par le Bénin visent entre autres l’amélioration du système éducatif, du système sanitaire, du climat des affaires et du développement de la solidarité, de la cohésion sociale, de la paix, toute chose qui contribue au progrès en matière de santé et de droit sexuel et reproductif, facteur déterminant dans le développement équitable et durable », a-t-il fait savoir.

Le rapport a été élaboré dans le contexte de la célébration du 30ème anniversaire de la conférence internationale sur la population et le développement tenue en 1994 au Caire. En avril dernier, le Bénin était le point de départ de la célébration du 30ème anniversaire de la CIPD avec la tenue ici à Cotonou du dialogue global des jeunes qui a réuni près de 500 jeunes provenant de 130 pays. Il révèle entre autres qu’au cours de ces 30 dernières années au plan mondial, le taux de grossesse non désiré a été réduit de près de 20% et le taux de mortalité maternelle a été réduit de 34% depuis 2000 tandis que les nouvelles infections au VIH ont été réduites du tiers. Dans le même temps, la proportion des femmes siégeant dans les parlements a plus que doublé et les lois visant les luttes contre les violences domestiques ont été votées dans plus de 160 pays.
Le rapport est d’une utilité pour les pays engagés dans la dynamique de la population et la réduction des inégalités. Ainsi, il apparait comme un précieux outil d’alerte et d’aide à la décision. En effet, le document fournit les informations sur les progrès en termes de standards vers l’accomplissement des engagement pris en matière de développement international qu’au niveau national. « Chaque pays peut donc s’en inspirer pour se réengager à aller chaque fois un peu plus loin, consolider et accélérer les progrès vers la réalisation des droits en matière de santé sexuelle et reproductive et de réduction des inégalités de genre auxquelles s’associent les violences sur le genre et d’autres pratiques néfastes », a noté le représentant résident de l’UNFPA au Bénin.
Pour le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, le rapport sur l’état de la population mondiale est d’une importance capitale pour les décideurs dont notamment les pouvoirs publics pour améliorer leur politique de lutte contre les inégalités. « Au fil des années, l’importance de ce rapport ne fait plus de doute, il s’est révélé utile et pratique dans le cadre de la formulation de nos différentes politiques. Alors que nous célébrons les progrès significatifs réalisés en cette matière, il est évident que ces avancées n’ont pas profité à tous », a affirmé le ministre Abdoulaye Bio Tchané.



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