Session criminelle 2023 au Tpi de Dassa-Zoumé : Des peines allant de 2 à 20 ans prononcées

22 mai 2023

Les travaux de la session unique du tribunal de première instance de Dassa-Zoumé statuant en matière criminelle de l’année 2023 ont démarré le 15 mai 2023. Au total 8 dossiers ont été vidés dans la semaine du lundi 15 au vendredi 19 mai 2023 qui ont vu comparaître 13 accusés en 4 jours. 9 accusés ont été reconnus coupables des diverses infractions retenues contre eux et condamnés à des peines allant de 2 à 20 ans de travaux forcés. Un dossier de 3 accusés a été renvoyé à une session ultérieure. L’accusé épiphane hountinmin a été acquitté au bénéfice du doute.
a l’ouverture de la séance, le président dudit tribunal, Armel Azodogbèhou a fait savoir que la session criminelle est à son sens un baromètre de l’activité judiciaire notamment en ce qui concerne les cabinets d’instruction et le parquet. A l’en croire, l’objectif de cette année n’est pas atteint parce que l’an dernier il y avait près d’une quarantaine de dossiers et une quinzaine cette année. Son souhait le plus ardent est d’avoir au moins 25 dossiers clôturés et enrôlés pour la session criminelle. Il a remercié cependant le procureur du tribunal de Dassa et son substitut ainsi que le juge d’instruction pour leur production sans oublier ces collègues venus du ressort de la Cour d’appel de Cotonou, les avocats, les membres de la compagnie judiciaire, le Ddpr, le préfet des Collines, les présidents des tribunaux de conciliation. Enfin il a demandé aux sages des deux communes du ressort territorial du tribunal de dassa-zoumé de sensibiliser les uns et les autres pour que les crimes de sang ne continuent pas avec ce rythme dans les collines versant sud. le procureur de la république près le tribunal de Dassa-Zoumé, Jacob Fidegnon, a dit toute sa confiance en la justice de son pays avant de laisser entendre qu’en deux ans de pratiques judiciaires, les premiers animateurs ont laissé leur marque. Maître Zakari Baba Body, représentant le barreau a attiré l’attention des magistrats du siège sur le fait qu’ils doivent protéger le droit des accusés à un procès équitable.



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