Tournée gouvernementale sur la cherté de la vie : Une démarche pédagogique…Veiller à la vérité des prix

Le peuple béninois a désormais une idée claire des raisons fondamentales de la cherté de la vie : la Covid 19 et la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Cependant, la surenchère et la hausse vertigineuse des prix des produits de grande consommation sont du fait des commerçants véreux puisque le gouvernement a pris des mesures hardies pour soulager la peine des populations. Il s’agit de la suppression de certaines taxes sur les produits de première nécessité, la subvention à coût de milliards et la réduction des frais de douane et droits indirects. Des mesures courageuses qui devraient en principe améliorer le panier de la ménagère.
A cet effet, la sensibilisation gouvernementale sur la cherté de la vie permet aux populations d’être mieux informées, d’avoir l’information officielle et crédible suites aux intoxications qui pullulent sur les réseaux sociaux et alimentent la polémique. Ainsi, le pouvoir central vient de mener une démarche pédagogique à l’endroit de son peuple. En optant pour des explications sur la cherté de la vie, le gouvernement remplit, à coup sûr, sa part de responsabilité en matière du droit à l’information. Selon la déclaration universelle des droits de l’homme, tout individu a droit à l’information. Dans cette dynamique, le gouvernement est allé servir la vraie information au peuple.

En réalité, les Béninois peuvent d’ores et déjà comprendre qu’il s’agit des opportunistes qui font de la surenchère en mettant en péril les efforts du gouvernement. C’est pourquoi, le Chef de l’Etat et ses lieutenants doivent tout mettre en œuvre afin que la vérité des prix soit effective. Cela passe par une lutte implacable pour le respect des prix des produits de grande consommation. Cette lutte doit être menée pour restaurer l’image de marque de l’Etat. Le président Patrice Talon doit donc siffler la fin de la récréation pour que les populations puissent jouir des mesures salutaires prises en leur faveur. Après cette tournée qui prendra fin le 19 mai 2022, les ministères et directions en charge de la répression des actes indignes des commerçants véreux doivent se mettre à l’œuvre. On ne défie pas le pouvoir étatique, dit-on. Après la sensibilisation, place surtout à la répression.