Zone industrielle de Glo-Djigbé : Un partenariat fructueux signé entre le groupe Atlantique et la SIPI SA

Moïse DOSSOUMOU 12 novembre 2021

Le lundi 8 novembre dernier, s’est déroulée dans les locaux de la SIPI SA à Cotonou la cérémonie de signature de contrat qui intègre le groupe Atlantique comme partenaire privilégié de la zone industrielle de Glo-Djigbé.

Dans 12 à 18 mois, une usine de production de farine de blé sera érigée sur le site de la zone industrielle de Glo-Djigbé. L’acte de naissance de ce projet, établi par les géniteurs de cette nouvelle unité industrielle, vient booster la capacité de production interne et offrir des emplois à la jeunesse. Darren Brown, directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI SA) et Georges Wilson, secrétaire général du groupe Atlantique par ailleurs directeur général de Atlantic Moulin Bénin ont ainsi procédé sans protocole à la signature du contrat qui donne carte blanche à l’implantation de la nouvelle usine.
D’un coût de près de 14 milliards de francs CFA et d’une capacité de production de 90 000 tonnes, la société Atlantic Moulin Bénin va générer 350 emplois directs et un millier d’emplois indirects. Constitué de fonds propres, mais aussi de concours bancaires provenant de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) et de la Banque internationale d’investissement et de commerce (Biic), cet investissement est une énième preuve de la pertinence de la mise en place de la zone industrielle de Glo-Djigbé.
Multidisciplinaire, le groupe Atlantique n’est pas à son coup d’essai. Connu dans le domaine des Telecoms, de la banque et des assurances, il s’oriente de plus en plus vers l’industrie. « Nous avons déjà au Cameroun une société de transformation de cacao de 68 000 tonnes, en Côte-d’Ivoire, une cimenterie de 20 millions de tonnes. Nous sommes en train de construire une autre société de transformation de cacao à San Pedro en Côte-d’Ivoire et une cimenterie au Cameroun. Ces derniers jours, nous avons racheté une autre société de cimenterie en Côte-d’Ivoire », a précisé Georges Wilson. « La farine de blé est très consommée chez nous, mais il se fait que nous ne produisons ni le blé, ni la farine de blé. La quantité importée est considérable. Ça veut dire qu’il y a beaucoup de devises que nous envoyons à l’extérieur. Notre but, c’est de contribuer à la réduction de ces devises en produisant localement de la farine de blé. La farine que nous consommons aujourd’hui, nous ne savons pas comment elle est produite. Avec nous, les contrôles sanitaires seront de mise avec les structures dédiées à cet effet. Evidemment, le coût sera moindre par rapport à la farine importée », a-t-il rassuré.
Toutes les conditions d’implantation de l’usine ayant été réunies, les premiers coups de pioche sont annoncés pour le début de l’année prochaine.



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