2ème journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022 : Match nul des Ecureuils, mais de belles perspectives

Angelo DOSSOUMOU 7 septembre 2021

Au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou hier, le client des Ecureuils du Bénin n’était pas n’importe qui. Mais à l’arrivée, nos ambassadeurs ont démontré aux Léopards de la Rdc qu’ils avaient du potentiel. Si dans l’ensemble du match, tout n’a pas été parfait notamment les hésitations, les approximations répétitives rotées encore cette fois-ci dans le contrôle de balle, le dosage des passes et cette capacité à accélérer le rythme de la partie afin de donner le tournis à l’adversaire, il est cependant clair que sur la prestation du onze national dans les 45 dernières minutes, c’est de l’inédit. Pour une fois, les transmissions et la circulation de balle étaient bonnes. L’envie d’en découdre avec l’adversaire du jour était perceptible avec un métronome nommé Jordan Adéoti qui, sur le rectangle vert du stade de Kouhounou, a laissé ses détracteurs sans voix. Une fois n’est pas coutume, le numéro 8 des jaunes a carrément, par son implication et le tempo donné au jeu de son équipe fait oublier l’absence d’un Stéphane Sessegnon en équipe nationale. Que ça soit dans la récupération ou dans la relance, il était au-dessus du lot. Seulement, hier à Kouhounou, tous les Ecureuils ne nous ont pas offert ce niveau de jeu. Dommage. Autrement, il est à parier que les trois points auraient été très facilement empochés.

Viser plus haut !
Mais ce match face à la Rdc, favori du groupe a laissé entrevoir des capacités à tenir la dragée haute aux grosses écuries du continent. Si le Bénin ne dispose pas d’un effectif de joueurs professionnels évoluant dans les plus grands clubs et donc n’a pas de grandes individualités, il est aisé de voir qu’avec du travail, il est possible de rivaliser avec n’importe quelle équipe sur le continent voire au-delà. Alors, après ces deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, le staff des Ecureuils se doit de continuer à enrichir le onze national de nouveaux potentiels. Car, il a fallu que des titulaires soient blessés et indisponibles pour qu’on puisse découvrir que Azankpo, Doremus et Ahlinvi pouvaient valablement rivaliser avec ceux-là que le public sportif pensait irremplaçables. C’est pourquoi il est de bon ton que Michel Dussuyer, dans la perspective de la double confrontation face à la Tanzanie lors de la troisième journée des éliminatoires en début du mois d’octobre prochain, puisse appeler toutes les forces vives footballistiques afin de maximaliser les chances des Ecureuils d’engranger encore au moins 4 points. Ce qui est sûr, il faut de belles confrontations, pour tirer le meilleur d’une équipe. Et si les Ecureuils du Bénin n’ont pas respecté les Congolais en seconde partie en nous sortant un match de belle facture, ils n’ont plus le droit de se cacher. Chercher la tête du groupe et prétendre à une qualification à la Coupe du monde, c’est désormais de l’ordre du possible.



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