Après le verdict du Tas sur le recours du Bénin : Tout sauf une partie de plaisir pour les Ecureuils à Conakry

Angelo DOSSOUMOU 13 juin 2021

Jouer comme si sa vie en dépendait ! Que la piètre prestation face aux Chipolopoplo de la Zambie à Cotonou soit une piqûre de rappel pour les Ecureuils dès que sonnera l’heure de fouler la pelouse du stade de Conakry. Sinon, pour les plus avertis, par rapport à l’objectif du onze national de se qualifier et de prendre part à la prochaine Can au Cameroun, il se présente désormais à eux, trois adversaires : la Sierra-Leone, la Caf et l’arbitrage. N’ayons pas peur des mots, la saisine du Tas par le Bénin suite aux tests frauduleux de 5 des joueurs béninois n’a pas été du tout apprécié par la Confédération africaine de football. Malheureusement, le Tas a opté pour la reprise du match décisif pour les deux équipes le 14 prochain comme préalablement prévu par la Caf. En principe, sur un terrain neutre et, les Béninois ont moins de raison de craindre d’autres coups bas de leurs adversaires.
Mais avant tout, il faudra se plier à la décision du Tas et aller arracher la qualification à Conakry. Déjà avertis sur les intentions machiavéliques des Leone Stars avec l’épisode offert au cours du dernier voyage à nos ambassadeurs, la moindre des choses à faire, c’est non seulement de savoir que contre l’arbitrage, on jouera et encore, des tracasseries, on n’est pas totalement épargné. Si cela advenait, cette fois-ci, il ne faudra même pas compter sur le bon sens des officiels du match et des instances sportives.
D’abord, et c’est capital à savoir afin de prendre des mesures palliatives puisque c’est déjà arrivé à des équipes qui se retrouvaient dans la même situation : éviter de manger et de boire n’importe comment surtout que l’adversaire hostile au fair-play n’est pas loin de ses bases. Qualifiés à une phase finale de la Can depuis 1996, les Leone Stars ne lésineront pas sur les moyens. Et puisque les instances de décisions footballistiques ont pu, malgré toutes les preuves fournies, fermer les yeux sur leurs travers, ils se verront pousser des ailes pour mieux tricher. Alors, il ne reste qu’aux Ecureuils et à Michel Dussuyer de savoir à quoi s’attendre. Pour éviter toute équivoque et toute chance à l’adversaire de profiter de la situation de reprise d’un match qu’il aurait dû perdre sur tapis vert, il faut lui infliger une victoire sans bavure. Forcément, cela passe par un jeu incisif, une maîtrise technique et un physique au point. Autrement, ne vendons pas trop chère la peau de nos Ecureuils qui, par leur dernière prestation à Kouhounou n’ont pas rassuré le public sportif béninois. C’est pourquoi, le défi est plus grand et à c’est à eux qu’il revient de le relever et de mériter la crainte d’un adversaire qui n’a pas trouvé mieux que de tricher.



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