Célébration tournante de la fête du 1er août : Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

Naguib ALAGBE 15 janvier 2014

Plus d’un l’ont espéré. Attendant patiemment, qu’un jour ou l’autre, e leur localité, en vienne à abriter les célébrations officielles, commémoratives de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale. Il s’avère alors et à l’analyse des tendances actuelles, que ces espoirs sont bien partis pour être déçus. Le processus s’est arrêté et n’aura donc pris en compte que cinq grandes villes, se trouvant être des chefs-lieux de départements hérités de l’ancien découpage territorial. Pour les autres, il n’y aura peut-être plus rien. Les manifestations officielles du premier août 2013, pour s’être tenues à Cotonou, sont venues comme pour siffler la fin d’une initiative qui, avouons-le, a permis de pallier un tant soit peu, le déficit en infrastructures dans les villes principales du Bénin. C’était vraiment une des rares initiatives qui, sous ce régime, ont fait l’unanimité. Non pas parce qu’il n’y a jamais rien qui soit à refaire, mais plutôt, que l’esprit est effectivement de ceux qui promeuvent réellement un développement harmonieux de l’ensemble du territoire national. C’est donc à coup sûr une idée qui, de l’avis de plus d’un, aurait pu peser lourd dans le bilan de cette décennie qui s’achève. Et légitimement, des appétits naquirent. L’on s’est mis à rêver qu’à la suite des villes principales, celles secondaires en viennent à en bénéficier. Mais hélas ! Ouidah, Savalou, Kandi, Djougou, Kétou, Aplahoué et autres, attendront, mais en vain. A moins que ce ne soit qu’une pause pour peut-être, sait-on jamais, relever les imperfections et repartir sur de nouvelles bases. Il faudra peut-être croiser les doigts.



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