Commission électorale nationale autonome : Emmanuel Tiando se veut rassurant sur le bon fonctionnement de l’institution

Karim O. ANONRIN 22 août 2014

Emmanuel Tiando, président de la Cena

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando, était hier au cabinet du président de la Cour suprême, Ousmane Batoko. Il y était non seulement pour une prise de contact avec le président de la Cour suprême après l’installation des membres de la Cena, mais aussi pour rassurer son hôte du bon fonctionnement de l’institution. A sa sortie d’audience, il a expliqué les raisons de sa visite au président Ousmane Batoko tout en laissant entendre que ses collègues et lui travaillent en harmonie ; afin que la Cena ne soit pas surprise par le temps en ce qui concerne l’organisation des élections en vue. « …Comme vous le savez, la Cena nouvelle formule a été installée. Elle a mis en place son bureau et il est de bon ton que nous rendions une visite de courtoisie au président des autres institutions de la République. C’est dans ce cadre que nous nous sommes portés aujourd’hui à la Cour suprême pour échanger avec son président. Vous connaissez bien la mission qui est dévolue à la Cena, une mission difficile, de grande responsabilité, parce qu’il y va du maintien de la paix, de la cohésion au sein de notre pays et vous comprenez très bien que cette mission ne peut pas être bien accomplie sans le concours des autres institutions de la République, notamment la Cour suprême et autres, qui sont impliquées dans le processus électoral. C’est la raison pour laquelle nous avons procédé à ce déplacement pour échanger avec le président de la cour suprême en présence de ses collaborateurs. La Cena ne chôme pas, elle travaille. Nous sommes en train de mettre en place les textes qui vont la régir, d’étudier les conditions dans lesquelles les élections seront organisées. Donc, la Cena fonctionne, je peux vous le garantir. Par rapport au secrétaire administratif permanent (Sap/Cena), on ne peut pas le nommer sans établir les critères de sa nomination, on ne peut installer le Sap/Cena sans avoir réfléchi aux textes qui vont régir ce secrétariat
permanent. Ce n’est qu’une question de temps. Nous voulons prendre
suffisamment de précautions pour que lorsque l’intéressé sera nommé,
qu’il n’y ait pas à redire sur cette nomination », a déclaré Emmanuel Tiando qui, précisons-le, était accompagné de la Vice-présidente de la Cena, Geneviève Boko Nadjo.



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