Affaire véhicules d’occasion : Les révélations de Jean-Baptiste Elias et de Martin Assogba

La rédaction 16 août 2016

Le scandale dans la gestion des véhicules d’occasion n’a pas encore livré tous ses secrets.Invité le dimanche dernier avec Martin Assogba sur Soleil Fm, Jean-Baptiste Eliass’est prononcé sur la gestion de la filière sur la période 2007 à 2009.Dans ses déclarations, le Président du Front des organisations de lutte contre la corruption (Fonac), dénoncele fait de confier les recettes de la filière à des privés. A l’en croire,ça ne devrait plus être le cas, conformément aux recommandations de la commission d’enquête, dont il a été le Président au cours de cette période. « A l’époque, on ne remettait pas l’argent à des privés.Deux constats ont été faits dans ce dossier. L’argent qui était collecté était mis dans un compte à part. Et dans la logique de l’unité de caisse, nous avions proposé que l’argent aille au trésor. Ensuite, on a remis l’argent dans un compte à la Bceao. La commission que je présidais s’est déplacéepour aller à la Bceao pour avoir accès au relevé de tous ces comptes-là », a-t-il précisé.En attendant d’en connaître davantage sur cette enquête, les résultats pourraient s’avérer importantsau regard des personnalités interrogées.

« Il n’y avait pas Patrice Talon dans le jeu »
Au nombre des personnalités interrogées en ce temps par la commission Elias, il y a des députés et des autorités au sommet de l’Etat. « Nous avons eu l’honneur d’écouter le Président de la République lui-même, Boni Yayi. Nous avions eu à rencontrer Pascal Koupaki dans ce dossier pendant plus de deux heures », a précisé Jean-Baptiste Elias. Cependant, les invités de Soleil Fm n’ont pas porté d’accusationscontre ces personnalités qu’ils ont dit avoir écoutées. Ils ont tenu à souligner que le Chef de l’Etat actuel n’était pas impliqué au regard des éléments dont ils ont eu connaissance au cours de l’enquête entre 2007 et 2009. « Nous n’avons vu aucune trace de Monsieur Patrice Talon, ni ses sociétés ni lui-même physiquement », a laissé entendre Martin Assogba. Et au Président du Fonac d’ajouter : « …mais, à partir de 2011-2012, il y a eu Pvi, nous, nos travaux se sont arrêtés à 2009 ».
Fulbert ADJIMEHOSSOU



Dans la même rubrique