Dans l'univers des gendarmeries et commissariats

Des Chinois qui ont bitumé la route N’Dali-Nikki étaient devenus impuissants face aux cambrioleurs de leur résidence qui ont réussi à emporter leur coffre-fort contenant plus d’une cinquantaine de millions de francs Cfa. Mais très tôt, la compagnie de gendarmerie de Parakou s’est mise aux trousses des malfrats. Et quatre des cambrioleurs ont été arrêtés avec treize millions de francs Cfa. Ainsi, le lundi dernier, le commandant de la compagnie de Parakou, le capitaine Coffé Babélé et son adjoint le capitaine Gomina Yaya les ont présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de Parakou qui a décidé de leur mise sous mandat de dépôt.

Les patrouilles nocturnes des gendarmes s’intensifient au Nord du Bénin sur instruction du commandant du groupement régional Nord, le chef d’escadron Mohamed Saké. En effet, face à la recrudescence de l’insécurité, les gendarmes multiplient leur descente et changent de stratégie de lutte. Ce qui porte déjà des fruits. Car, les malfrats sont désormais traqués et arrêtés au Nord du Bénin.

Des gendarmes deviennent de plus en plus impuissants face aux malfrats qui prennent la clé des champs à Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Abomey et à Djidja. Et pour cause. Ils n’ont pas les moyens nécessaires pour répondre aux attaques des divorcés sociaux. En effet, ils ne disposent même pas de véhicule de commandement ou de patrouille. C’est pourquoi, ils deviennent de plus en plus passifs. Le cas est désolant à la compagnie territoriale de gendarmerie de Cotonou, dans les brigades de gendarmerie d’Abomey-Calavi, d’Agla, d’Avotrou, de Porto-Novo, de Bohicon et de Djidja puis à la brigade de recherche de Cotonou et d’Allada où les commandants de ces unités de sécurité publique doivent se servir de leur propre véhicule pour des interventions militaires.

La compagnie de gendarmerie de Bohicon a mis la main sur des délinquants qui seront présentés au procureur. Il s’agit des individus qui n’hésitent guère à tirer à bout portant sur leur cible pour lui arracher ses biens. Selon les recoupements, c’est sur instruction du commandant adjoint du groupement régional centre, le chef d’escadron Albert Adjidowé que ces vils individus ont été arrêtés. De sources concordantes, ces malfrats résident à Cotonou et vont ponctuellement opérer à Bohicon.

La police nationale a mis la main sur deux militaires nigérians dealers. Ils ont été arrêtés à Cotonou après avoir échappé aux forces de sécurité publique aux différents postes de contrôle, en l’occurrence à la frontière de Sèmè- Kraké et aux postes avancés de police de Sèmè, de Sèkandji, d’Agblangandan, du carrefour le Bélier, de Dédokpo et de Maro-miliatire. De sources policières, c’est la patrouille diurne du commissariat d’arrondissement de Cadjêhoun qui les a interpellés à hauteur du passage à niveau de Vodjê. Selon les recoupements, ces dealers ont été présentés hier au procureur de République près le tribunal de première instance de Cotonou qui les a mis sous mandat de dépôt. Ils ont été écroués à la prison civile de Cotonou.

Le commissariat d’arrondissement de Sègbeya a arrêté onze cambrioleurs à Minontchou, Cocotomey, Cococodji, Sèmè-Kraké au Bénin et à Badagri au Nigeria qu’elle a présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou. Des détenus présentés à la presse à la Direction générale de la police nationale pour avoir vidé une boutique et vendu leur butin au Nigeria. En effet, c’est suite au cambriolage orchestré à Minontchou dans la nuit du 17 au 18 juin 2013 que le commissariat d’arrondissement de Sègbeya a ouvert une enquête qui a porté ses fruits. Les malfrats ont été appréhendés et plus de 80% du butin a été saisi. Les détenus sont passés aux aveux en présence du Directeur central de la sécurité publique, Louis Tokpanou et du secrétaire général de la police nationale.

Les unités spécialisées de la police "Recherches Actions Interventions et Dissuasions" (Raid) et "Brigade Antigang du Commissariat Central de Cotonou" ont appréhendé des malfrats qu’ils ont mis à la disposition des commissariats d’arrondissements. Il s’agit des malfrats qui opèrent de jour comme de nuit à Cotonou, Calavi et Bohicon.