Election du Recteur et de Vices-Recteurs à l’Uac : « La recherche scientifique, c’est notre cheval de bataille », dixit Professeur Delphin Mehinto

La rédaction 25 octobre 2017

La liste Myba Excellence, conduite par le Professeur Delphin Mehinto de la Faculté des Sciences de la Santé pense disposer des atouts nécessaires pour le rayonnement de l’Uac. A travers cette interview, le Professeur titulaire Cames hors classe décline ses ambitions et les leviers sur lesquels il compte s’appuyer pour y arriver.

Qu’est ce qui a motivé votre candidature au poste de Recteur de l’Uac ?
Je suis candidat parce que j’ai l’ambition de continuer à servir la communauté universitaire. J’ai précédemment occupé des postes de responsabilité tels que : Directeur Adjoint de l’école doctorale et actuellement Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l’Uac. J’ai l’ambition de toujours mieux servir la communauté universitaire de mon pays. Je dois dire que le mandat de l’actuelle équipe est fini. Il y a certaines choses que je pense qu’on peut améliorer. Nous n’avons pas un bâton magique pour régler tous les problèmes. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. Nous allons conserver ce qui a été fait et innover.

Quelles sont vos propositions pour une Université d’Excellence ?
L’Université a trois missions classiques. Il y a la mission de l’enseignement, la mission de la recherche scientifique, la prestation de services à la communauté. Dans le domaine de l’enseignement, nous voulons assurer une formation de base de qualité sur le système Lmd. Un enseignement de qualité suppose des enseignants de qualifiés et des étudiants en situation optimale d’apprentissage pour l’acquisition des connaissances. Il nous faut construire des salles d’étude, des amphithéâtres et des salles pour les travaux pratiques.
La recherche scientifique, c’est notre cheval de bataille parce que c’est le pilier du développement. C’est par la recherche que nous participons vraiment à l’avancement des chercheurs parce qu’ils utilisent ces recherches pour leur promotion tout en contribuant au développement. Aujourd’hui, on a l’impression que c’est plus de l’enseignement que de la recherche. Je ne dis pas que l’Etat a failli à sa mission. Mais nous devons attirer l’attention de la tutelle sur le fait qu’il faut accorder beaucoup plus de ressources à ce secteur. Le troisième volet, c’est la prestation de services à la communauté. Par la recherche, les résultats sont mis à la disposition de la communauté, du pouvoir public. Donc, on contribue au développement de la nation et au-delà.

Quelle place sera accordée au dialogue social pendant votre mandat ?
L’équipe sortante a mis en place une structure de dialogue social. Il reste à la rendre dynamique et que les différents acteurs de l’Université y participent vraiment pour une gestion inclusive. Aucune équipe ne souhaitera une université en ébullition, avec des grèves. Ça dépendra de notre capacité managériale.

Votre mot de la fin
Nous appelons les électeurs à faire des choix objectifs. Nous avons cinq listes. Tout le monde est capable. Il n’y a pas un détecteur de vérité, mais nous avons fait nos preuves. Ils n’ont qu’à considérer les preuves, les aptitudes des enseignants qui sont dans les différentes équipes, leur passé pour décider. Si Dieu le veut, nous formons la seule équipe dont tous les membres ont encore 10-15 ans à passer à l’Université. C’est important comme critère de choix. Nous avons l’obligation de bien faire parce que nous serons encore là après notre gestion.



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