Laurent Mètongnon, élu président du Conseil d’administration de la Cnss : « Notre mission, c’est de faire de la bonne gestion de la Caisse dans l’intérêt de ses assujettis.. »

Ambroise ZINSOU 9 octobre 2013

Laurent Mètongnon

Juste après son élection à l’unanimité à la tête du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale en remplacement du président Sébastien Ajavon, votre journal s’est rapproché du nouveau président Laurent Mètongnon. Il parle de son élection, des défis qui attendent son bureau et les administrateurs. Il parle aussi du directeur général de la Cnss. Enfin, il donne espoir au peuple béninois et aux assujettis de la Caisse qu’une bonne gestion sera de mise.

Quelles sont vos premières impressions ?
Merci ! Je ne sais pas s’il faut vous féliciter puisque je ne sais pas comment l’information vous est parvenue. Cela suppose que la presse dans notre pays chasse effectivement l’information et est très dynamique. C’est vrai ! Je viens d’être élu à l’unanimité des administrateurs président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) du Bénin. Le vice-président, c’est Privas Tchikpè, il représente l’administration et Madame Violette Djidjoho qui représente le patronat est élue Secrétaire. Ils sont tous également élus à l’unanimité. Donc, voilà les trois membres qui composent le bureau.

Quelle sera votre mission à la tête de la Cnss ?
Je dois pouvoir vous dire que c’est une mission. Et, cette mission, telle que je la vois, c’est d’abord dans l’intérêt du Bénin, l’intérêt de la Caisse elle-même pour tous ceux qui cotisent dans cette Caisse. Il s’agit de tous les travailleurs qui cotisent à cette Caisse et ceux qui bénéficient de cette Caisse à savoir : les retraités, les veuves, les veufs et tous ceux qui prennent leurs allocations familiales au niveau de cette Caisse. Nous sommes là pour voir la gestion de la Caisse pour que notre Etat puisse en sortir gagnant. Donc, en fait, pour nous, c’est cet intérêt qu’il faut sauvegarder. C’est vrai, vous dites qu’il y a eu des situations qui, depuis un certain temps agitent la Cnss. C’est vrai. Nous, nous sommes arrivés et nous devrons prendre également connaissance de tout ce qui s’est passé puisqu’il faut tresser la nouvelle corde à l’ancienne. Donc, tous les éléments qui peuvent nous permettre d’avancer, nous les prendrons en compte. S’il y a des éléments qui nous empêchent d’avancer, mais, nous rendrons compte au fur et à mesure non seulement aux assujettis de la Caisse mais aussi au peuple béninois. C’est de ça qu’il est question. J’ai l’habitude de dire que l’homme n’est pas né mauvais. Et l’homme ne fait que des choses mauvaises. Mais, si ce qu’il fait de mauvais l’emporte sur ce qu’il fait de bien à la société, je pense que l’on doit pouvoir quand même décanter la situation. L’essentiel, c’est que la Caisse aille de l’avant.

Quelle a été la réaction du Directeur général de la Cnss ?
Actuellement, il ne peut avoir de réaction. Nous lui avons demandé seulement de mettre à notre disposition certains documents. Et je pense que c’est normal que nous prenions d’abord connaissance de ce qui était pour pouvoir savoir ce qui doit être. Voilà notre objectif. Nous sommes là en tant que citoyens béninois. Notre mission, c’est de faire la bonne gestion de la Caisse dans l’intérêt de notre peuple et dans l’intérêt de tous ceux qui sont assujettis à la Caisse.

Le directeur cesse maintenant d’être orphelin ?
Je pense qu’il n’est plus orphelin parce qu’il a souvent dit, en tout cas le jour où on l’installait, qu’il était orphelin du Conseil d’administration. Donc, à partir de ce jour, le Directeur général de la Cnss n’est plus un orphelin puisque le bureau a été connu aujourd’hui. Dès que l’arrêté sera pris par le ministre de la fonction publique, je pense qu’on doit pouvoir commencer par travailler avec lui puisque bientôt, il doit voter le budget de 2014. Je pense que des actes ont été posés et des documents devront être mis à la disposition du Conseil d’administration pour être avalisés. Nous allons accepter ce qu’on doit accepter et rejeter ce qui doit être rejeté. Si ce n’est pas bien, je pense que l’objectif, c’est la transparence et je pense que pour le bureau qui est mis en place et les administrateurs il faut jouer à la transparence totale, à la vérité et non essayer de camoufler ce qui doit être vulgarisé. C’est ça l’objectif, c’est ça la mission.
Propos recueillis par Ambroise ZINSOU



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