Editorial : Un pas vers l’Arch !

Angelo DOSSOUMOU 6 novembre 2018

Le projet Arch est presque là, et jusqu’ici, les populations brûlent d’impatience…Très attendu, l’accès des compatriotes à l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) est toujours au centre des préoccupations dès lors qu’il s’agit d’évoquer le volet social de la gouvernance en place. Plus complet, d’après ses concepteurs, que le mort-né Ramu, l’Arch, également porté disparu des radars, a ces derniers temps-ci, enfin donné signe de vie et de vitalité. Aux dernières nouvelles, il a posé un pas de plus vers sa mise en œuvre. Et cela donne, depuis le 30 octobre 2018, le recrutement de 1720 enquêteurs et de 430 contrôleurs aux fins de recueillir des informations auprès des ménages pré-identifiés sur leurs conditions sociales.
Formés par l’Insae qui, d’ailleurs, est chargé de la mise en œuvre de l’enquête, l’obligation est faite à celui-ci, à la fin de l’opération, de disposer d’un fichier exhaustif et fiable. De surcroît, il doit précéder l’accès des populations cibles aux services sociaux de base. Et pour l’Arch, il s’agit de quatre volets à savoir l’Assurance maladie, les Formations, les Microcrédits et l’Assurance retraite. Visiblement, toutes ces composantes du projet demandent, en amont, la prise de certaines dispositions. Et même si, elles font perdre de précieux mois, l’essentiel est qu’il avance et dès lors que le dernier pas sera posé, il s’enracine définitivement pour une société plus juste et plus solidaire.
Mais, nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, il y a des enquêteurs et des contrôleurs à déployer sur le terrain et de leur travail, dépendra, en grande partie, la suite à donner au projet Arch. Alors, qu’ils soient bien formés par l’Insae, personne n’en doute. Mais, qu’ils fassent preuve de sérieux dans la collecte des données, il faudra attendre la fin du processus avant de leur décerner un satisfecit. Tout ceci, parce que l’expérience a montré que les enquêteurs et les contrôleurs font parfois preuve de laxisme dans leur travail. De même, il est arrivé que des enquêtés aient fait économie de vérité.
C’est dire donc que c’est une phase très importante. Car, la moindre erreur peut fausser les prévisions. Et donc, un recensement à la hauteur des attentes, c’est celui-là qui dissipe les inquiétudes et garantit les différentes Assurances à qui de droit. Pour un projet qui porte sur son dos toute l’ambition sociale du gouvernement, c’est un défi, et pour le relever, chaque intervenant, dans le processus de sa mise en œuvre, doit jouer sa partition.
En attendant, la maturation du projet Arch se poursuit. Lentement mais sûrement, il franchit des étapes dans l’optique que les populations bénéficient abondamment de ses bienfaits. Mais, quand l’attente se fait trop longue, en dépit des pas qui se posent, les appréhensions surgissent. Alors, vers l’Arch promise pour assurer des bienfaits aux indigents, avançons vite et bien.



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