En toute sincérité : Amour de Décembre !!!

On y est ! En plein dans le mois de décembre, et nous voici dans la deuxième quinzaine. A tous les coups, les mange-mil sont de retour. Ces minettes tournent à plein régime, à l’affût de ‘’Gaous’’ à se faire. Décembre aidant, elles sont un nombre incalculable de femmes à reprendre du service. Prêtes à tout pour plumer jusqu’au dernier centime, le premier qui leur en offre l’occasion. Un regain d’activité, dicté par les circonstances et les impératifs liés aux dépenses de fin d’année. Difficile de les voir venir, tellement elles y mettent de la manière. C’est par exemple une conquête de vieille date qui, en dépit de vos efforts et de votre endurance, vous a ignoré tout le temps, mais qui ce mois de décembre, semble n’avoir d’yeux que pour vous. Croyez-y si vous voulez, mais avant, prenez la peine de vous poser une question : pourquoi maintenant ? Intégrez le fait qu’aux calculs, le temps s’y prête et vous comprendrez sans effort, qu’il faut bien quelqu’un pour assurer. La liste est longue et les besoins non exhaustifs. De la volaille pour les parents et pour soi-même aux canettes, en passant par les cheveux, la toilette, il en faut bien un de la horde de prétendants ignorés jusque-là, dont la bourse rassure, pour mordre à l’appât. Une victime qui s’ignore, obnubilé par cette débauche de flatteries, et tirés des profondeurs des archives.
La vérité est qu’il y en a qui se font avoir. En ces sorcières, ils placent une confiance aveugle pour ainsi se jeter dans la gueule de la louve. Croyant peut-être en un amour aussi farfelu que lui-même. S’il est vrai, comme l’indique Lise Blouin, que l’amour, comme l’amitié, n’est jamais complètement désintéressé, il est tout aussi vrai que l’amour qui complètement sur l’intérêt repose, est à la longue source d’instabilité et de frustrations. S’accrocher à une telle relation serait un suicide, à moins de vouloir se prêter au jeu, en toute conscience et en toute lucidité. Il est clair que la plupart des sentiments qui naissent en décembre sont de pacotille et il faut s’appeler le roi très naïf, pour ne pas s’en méfier. L’amour, le vrai, n’attend rien de l’autre, il est une source qui donne sans se préoccuper de savoir s’il recevra en retour. A l’inverse, l’amour intéressé, celui de décembre en l’occurrence, est une contrainte qui empêche l’épanouissement et entraine l’égoïsme, l’impatience, la colère, la jalousie et parfois même la haine. Inutile alors de vous bomber le torse, vous ne lui faites aucun effet. Bien au contraire, vous n’êtes qu’un misérable aux mains d’un escroc. La solution est toute simple, si une conquête attend décembre pour réagir à vos avances, mettez-la carrément en veilleuse et attendez que la tempête passe. On verra si dans deux mois, elle se souviendra encore de votre prénom, à plus forte raison, de votre numéro.