En toute sincérité : Drôle de mères !

François MENSAH 14 juin 2013

La nature a offert à l’homme le privilège d’être le chef de la famille et à la femme celui de conserver certains attributs sacrés du cocon familial. Et comme cela devrait se faire, c’est le premier responsable du cercle familial qui a le devoir d’assurer la survie du noyau ainsi formé. Mais à y voir de près, le rôle qui échoit au père de famille est parfois comparable à une lourde charge qui ne pèse que sur les épaules de la même personne. Certaines considérations obligent en effet l’homme à assumer les charges de la famille. Ce qui bien entendu répond à une responsabilité à laquelle aucun individu ne saurait se dérober après s’être engagé sur les sentiers de l’union matrimoniale et de la paternité. Mais chose curieuse, de nombreuses femmes qui prétendent aimer leur progéniture comme il se doit se refusent de participer au strict effort parental. Des épouses bien rémunérées n’hésitent justement pas à bousculer dans une certaine mesure leurs conjoints pour des broutilles, des futilités et des besoins insignifiants qu’elles peuvent régler facilement grâce à leur bourse qui n’est tout de même pas négligeable. Pour des questions liées à l’achat des couches du bébé, au paiement de la cantine scolaire du rejeton, à l’acquisition d’un ouvrage scolaire, à la vaccination du petit, des femmes pingres sœurs d’Harpagon, à l’humeur incompréhensible et à l’instinct maternel indéfinissable refusent de mettre la main dans la tirelire parce qu’elles estiment obstinément que les charges relatives au foyer doivent être obligatoirement imputées au père de famille. Le pauvre papa devient parfois l’objet de quolibets et d’insultes de toutes sortes lorsque par malheur, des difficultés financières passagères l’empêchent d’honorer les plus petits engagements familiaux. Or le plus souvent, des mégères aux ambitions démesurées se parent de vêtements qui feraient rêver miss monde et changent leur coiffure chaque semaine à un coût qui aurait pu régler très rapidement certains soucis domestiques. Qu’à cela ne tienne, ces épouses amnésiques et ces compagnes intolérantes sont parfois prêtes à négliger leur propre progéniture même dans les moments les plus délicats alors qu’elles sont en mesure de faire un minimum d’effort pour leur enfant et non pour le mari. Pire, des disciples de Satan s’érigent en créatrices de dépenses inutiles dès que leur flair macabre leur indique que vous avez une rentrée d’argent. C’est dans ces périodes propices que des opportunistes d’une rare espèce inventent des histoires farfelues et créent des dommages imprévus. Lorsque le jeune frère n’est pas menacé d’emprisonnement pour une dette inexistante, c’est la belle-mère ou le beau-père qui tombe subitement malade et qui est hospitalisé au village. Madame est par ailleurs prête à jouer la bourgeoise à chaque cérémonie funèbre où elle se transforme en machine à sous. Mais quand il s’agit de donner l’argent de semaine de la petite Inès ou du jeune Yves qui est votre lien commun, elle n’a jamais d’argent parce qu’elle estime que c’est de votre ressort. Or, le jour de votre union, il était clairement dit que vous allez vous marier pour le meilleur et pour le pire. Le chroniqueur accuse personnellement ces femmes qui, avec une déconcertante facilité accablent leurs époux de toutes les accusations à la moindre faille et qui exposent certaines difficultés de l’homme sur la place publique. Le sens du sacrifice, la tolérance et surtout l’amour voué aux enfants devraient en principe pousser nos sœurs, nos filles et nos mères à mettre la main à la pâte et à contribuer aux dépenses du foyer quand il le faut afin de ne pas transformer leurs conjoints en Atlas, personnage de la mythologie Gréco-romaine condamné à porter le poids de la terre sur ses épaules. De toutes les façons, Socrate l’a dit, mariez-vous si cela vous dit, si vous tombez sur une bonne femme, vous serez un homme heureux, si vous tombez sur une mauvaise, vous apprendrez à philosopher, or philosopher est une excellente chose pour l’homme.



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