En toute sincérité : Insatisfaction conjugale !!

Naguib ALAGBE 10 avril 2015

C’est un principe vital, une réalité attachée à la nature de l’homme. Jamais au grand jamais donc, l’homme ne s’est contenté de ce qu’il a et en vertu de cette insatisfaction, il est à toujours à rechercher ce qu’il n’a pas. Mais il est clair que l’insatisfaction naturelle de l’homme n’a rien de comparable à celle qui, pour une femme, pourrait découler des piètres performances de son partenaire. Celle dont le conjoint par exemple, de tout temps ou même au fil du temps, s’est avéré d’une incapacité à combler les attentes intimes, a du souci à se faire. C’est par exemple, un partenaire qui au lit, n’assure pas, ne l’a jamais fait, ou avec le temps, a baissé de régime ou d’intensité. Exactement le genre de situation qui précipite le couple dans l’incertitude. Difficile donc de lui imaginer un avenir, tant que l’on sait qu’un ménage ne vit pas que de pain et de vin. Sans exagérer, on peut les compter du bout des doigts, ces couples qui, à un tel guêpier, parviennent à survivre. Entre les conjoints, la psychose s’installe dès lors que le problème se révèle au grand jour et de là, les ramifications sont multiples. Ce n’est du tout pas simple, pour un couple d’être confronté à une telle situation. Rien ne va dès lors dans le ménage et le conjoint insatisfait se retrouve face à un dilemme : Partir ou faire avec. Il est clair que la seconde hypothèse est moins évidente, mais il y a tout de même à se demander si la femme insatisfaite serait fondée à systématiquement se tourner vers d’autres horizons. Il se passe en fait, que dans bien de cas, les piètres performances de l’homme découlent d’une fatigue, d’un stress, ou d’un dysfonctionnement passager, et le rôle de la femme aux côtés de son mari dans ces conditions s’avère d’une certaine importance. Point n’est donc besoin d’insister sur l’attitude criminelle qui consiste pour la femme dont le mari est en baisse de régime à prendre, à la moindre occasion, ses jambes a son cou. Ce n’est à priori, pas une fin en soi, du moment où on peut en guérir. Non pas ce soit banal, Mais il est évident que la solution n’est nullement dans la fuite. Une femme digne, une vraie ne s’en ira pas dès la première étincelle.



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