En toute sincérité : Internet, attention danger !

François MENSAH 9 mai 2014

La modernisation sauvage en matière des techniques de l’information et de la communication a ouvert le monde à une facilité déconcertante en matière de connexion entre les êtres humains, sans distinction de race ou de sexe. Cette amélioration des rapports entre individus n’est malheureusement pas sans conséquences pour les accros du net notamment. S’il est vrai que l’accès à l’outil informatique et à ses dérivés facilite le contact entre individus, il peut également être source d’ennuis pour certains couples. En réalité, cet outil fantastique peut devenir diabolique en fonction de ses utilisateurs et de leurs réelles intentions. Et à ce juste titre, s’il fallait jeter une pierre à la cause de nombreux troubles, la plupart de mes contemporains tourneraient inéluctablement leur regard vers les réseaux sociaux. Ces grosses industries de communication et de liaisons entre proches peuvent également disloquer des foyers et semer la zizanie au sein de nombreuses familles. En toute sincérité, depuis l’avènement de ces réseaux, l’adultère, la prostitution voilée, les jeux de couloirs et les nouvelles techniques de drague ont pris un étonnant ascendant sur la crainte de décevoir l’être aimé. Ces canaux pas toujours crédibles permettent à de nombreux mâles vicieux, perfides et avides de sensations fortes de tisser des liens parfois trop étroits avec les compagnes d’autrui. Les plus malins parviennent à emberlificoter les épouses des moins méfiants et à se lier d’amitié avec ces dernières. Si l’histoire s’arrêtait à une simple relation amicale, le chroniqueur ne s’en offusquerait point. Hélas, pianoter sur le clavier permet désormais à beaucoup d’hommes d’avoir le privilège de découvrir l’intimité de demoiselles ou de dames qu’ils n’auraient jamais osé approcher dans la rue. Les gros poltrons et les grands hypocrites ont désormais une arme secrète pour dompter leurs proies. Facebook, Wath sap, Tango, Viber pour ne citer que ceux là, détruisent les unions et font de nouveaux célibataires. Sans verser dans un antagonisme exacerbé vis-à-vis de ces plates-formes qui rendent d’énormes services à leurs utilisateurs, j’ai pu personnellement constater avec amertume que la fréquente connexion de la gent féminine sur ces réseaux facilite terriblement la naissance de relations parfois très étroites avec les êtres du sexe opposé. De quoi donner alors raison à ces hommes certes jaloux, mais véritablement prévoyants, qui évitent que leurs moitiés soient connectées sur ces sites qui ne font pas que du bien. Par ailleurs, une race de rapaces et de voraces en matière de sexe a désormais pignon sur rue sur le net. Et leur trouvaille est magnifique. Il suffit de former un groupe fermé d’utilisateurs dont le but initial est d’échanger sur les faits marquants de l’actualité. Mais au bout du rouleau, au-delà des échanges se créent les premières rencontres, s’installent ensuite les rendez-vous avant que ne survienne l’instant fatidique qui consacre le plaisir des indignes tourtereaux qui, sans honte, vont s’adonner à l’ignoble exercice de l’adultère. Dans le même temps, des filous se font passer pour ce qu’ils n’ont jamais été et ne seront jamais pour abuser de la confiance de ces adolescentes surexcitées qui croient encore aux contes de fée. Ceci, alors que Cendrillon et Blanche neige ont depuis fort longtemps cessé de bercer nos fins de soirée. De toutes les façons, ce phénomène détruit désormais plus qu’il ne construit. Et il convient aux hommes de s’en rendre compte et de prendre leurs responsabilités. Il serait en effet stupide de se prévaloir de sa propre turpitude après avoir balisé le terrain à des agissements suspects venant de l’être aimé. L’homme qui encourage son épouse à se balader sur la toile ne doit pas se plaindre si les relations tissées par cette dernière par le biais de ce canal s’avèrent nuisibles pour son couple. Il faut purement et simplement choisir entre la prudence et la négligence. A ceux qui diront que le net est un outil indispensable, je répondrais que les hommes se débrouillaient bien avant son avènement. Et à ceux qui diront que l’homme qui est connecté aux réseaux sociaux doit accepter que sa femme le soit également, je rétorquerais sans être féodal, je cite : « fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais » fin de citation. Après tout, qui est le chef de famille ?



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