En toute sincérité : L’autre commerce !

François MENSAH 29 novembre 2013

Les prostituées n’ont plus besoin de s’agglutiner dans les maisons de tolérance pour exercer le plus vieux métier du monde. Pour offrir leurs charmes aux hommes en manque de sensation, des femmes ont trouvé une autre formule. Ainsi, il y en a qui abandonnent le cocon familial tous les soirs pour vaquer à des occupations qui certes, apportent une bouffée d’oxygène à la maison, mais ne sont pas véritablement recommandables. En réalité, pour camoufler leurs sinistres habitudes et leurs funestes pratiques, certaines de nos sœurs usent d’un ingénieux subterfuge. Vous ne les verrez jamais vivre sous le toit du prétendu fiancé ou du fameux amoureux. Elles s’arrangent la plupart du temps pour se trouver un local qu’elles paient afin de se garantir une certaine indépendance. Elles s’arrangent également pour s’offrir un moyen de locomotion. Une moto à la mode ou alors une voiture pour les plus chanceuses et le tour est joué. Plus besoin d’agiter le foulard dans les tristement célèbres couloirs du quartier Jonquet ou de se pointer dans les discothèques spécialisées en la matière. La tactique de nos sœurs est plus ou moins inédite et impressionnante. Les accoutrements sont souvent à la mode et s’acceptent facilement dans les restaurants, clubs privés et bars chics de la capitale économique du Bénin. On les retrouve souvent dans les restaurants qui accueillent une clientèle privilégiée et dans les bars qui ne sont souvent accessibles qu’à ceux qui ont une bourse non négligeable. Et puisqu’il faut se donner les moyens de sa politique, les belles de nuit des temps modernes ont de quoi payer leurs premiers verres. Figurez vous, elles ont du goût et de la classe ! Les consommations de prolétaire ne sont pas les bienvenues au royaume des arnaqueuses du moment. Les plus naïfs s’embarquent souvent dans ces aventures sans lendemain et vident naturellement leurs poches entre les jambes parfois très peu crédibles en temps normal de ces femmes et filles qui profitent de la nuit pour tromper la vigilance des compagnons d’un soir. L’adage qui dit que la nuit tous les chats sont gris n’avait pas menti. Mieux, une certaine facilité déconcertante permet à cette nouvelle race de rapaces de s’accrocher aux maris d’autrui. Le mal atteint son paroxysme lorsque certaines d’entre elles usent de pouvoirs surnaturels pour endormir la conscience d’honnêtes pères de famille qui vident leurs revenus chez ces maîtresses de luxe et qui oublient parfois ou souvent les besoins de la famille. En définitive, il faut se méfier de ces jeunes mères divorcées qui sont constamment à la maison en journée mais qui disparaissent comme par enchantement tous les soirs pour revenir en début de matinée. Elles exercent en effet une activité très lucrative qui leur permet de s’offrir un confort que même leurs clients n’ont pas toujours chez eux. Le chroniqueur demande simplement aux hommes de s’occuper de leurs épouses et aux femmes d’entretenir leurs époux afin d’éviter tout risque de collaboration avec ces compagnes d’un soir qui, rappelons-le, sont sans pitié.



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