En toute sincérité : Le Bénin à l’heure du numérique

François MENSAH 23 octobre 2013

Les amoureux de la communication ont découvert avec joie les innovations numériques qui devraient permettre à la République de leur offrir une autre qualité d’images et de sons. L’information est désormais officielle et les Béninois peuvent s’en rassurer. Les télévisions et les radios de la place auront dorénavant les moyens de diffuser l’information d’une autre manière. En attendant les délais requis en la matière, le Bénin a d’ores et déjà choisi de se mettre au pas. Le pays affûte ses armes afin de ne pas être la lanterne rouge sur le plan régional. L’objectif numérique est attendu pour l’année 2015. Mais déjà, les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) se sont donné rendez-vous pour la fin de l’année 2014. Ce qui devrait leur permettre d’être prêts pour la révolution de l’information. Passer de l’analogique au numérique, c’est le défi qu’il faudra désormais relever. Et pour y arriver, il faut bien entendu se lever à temps. Car, comme le proclame si bien Jean Paul Sartre, tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces. C’est à ce juste titre que le Bénin a installé officiellement la Commission nationale de migration de l’analogique au numérique. Cette anticipation prouve purement et simplement que les gouvernants locaux ont pris conscience de l’ampleur de la tâche qui les attend. Le Bénin doit être présent au rendez-vous de 2015. Et ceci de façon remarquable. Le gouvernement a pris ses responsabilités avec l’appui des professionnels des médias. La République entend ainsi participer au mieux à l’essor de la diffusion des informations au plan audiovisuel. Recevoir les informations sur son appareil téléphonique ne sera plus un luxe pour le Béninois lambda. Mieux, s’informer ne sera plus l’apanage du bourgeois. Le prolétaire peut désormais accéder à ce privilège. L’information dans de bonnes conditions sera désormais disponible pour tous. Et c’est à ce niveau que se trouve le mérite du passage de l’analogique au numérique. En décidant de mettre en place de façon officielle une structure devant rendre opérationnelle cette transition, les autorités béninoises ont justifié leur envie d’accompagner le développement de la presse locale. Rendons alors à César ce qui est à César et souhaitons vivement que le numérique triomphe royalement sous nos cieux pour le bonheur des milliers de Béninois qui ont soif d’informations mais qui n’ont toujours pas les moyens de bien s’informer.



Dans la même rubrique