En toute sincérité : Un œil sur la servante !!!

Naguib ALAGBE 31 juillet 2015

Pour une fois, questionnons-nous, sur l’étrange nature des hommes. Cette tendance qu’ils ont, de volontairement perdre la raison, quand il s’agit de sexe. A force d’y penser, on pourrait être amené à conclure comme l’autre, que tel est l’ordre normal des choses. « Le premier d’entre nous n’a-t-il pas déjà faibli en son temps. Il faut croire peut-être que nous autres, pauvres descendant d’Adam l’avons hérité de lui », arguait-il, assurément pour avoir bonne conscience. Il n’en est pourtant rien. Il est clair, et il faudra peut-être l’admettre, que le vice -puisque c’en est un- le plus répandu chez les humains de sexe masculin, c’est de ne pas pouvoir discipliner leurs braguettes. Mais de là à se conduire comme des bêtes de somme, sans la moindre retenue face à la chair fraîche, il y a matière à réflexion. Et il est un cas qui, sans nul doute, passe pour le plus courant, de cette inconséquence des hommes face au sexe. C’est celui où l’homme, avec la boniche et sans scrupule, se donne certaines libertés. Et on parle là, s’il vous plaît, de la boniche, celle-là qui est aux ordres de votre épouse, à qui elle doit dans une certaine mesure, respect et obéissance. N’est-ce pas là une circonstance aggravante, ou même le comble de l’infidélité si ça se trouve ? Celui-là mérite sans doute la guillotine, pour avoir ainsi traité sa dulcinée. C’est proprement l’humilier, l’atteindre là où ça fait le plus mal. Et peut-être l’avez-vous fait entre autres, sur le lit conjugal. Elle donnerait tout pour savoir ce dont vous avez bien pu causer avec sa servante, entre deux ébats. Ce que vous avez bien pu lui promettre. Lui avez-vous fait du chantage ? Ou s’est-elle laissé faire en toute conscience ? Il n’y aura pas à chercher de midi à quatorze heures, vous êtes blâmable sans doute, quand bien même la victime peut avoir manqué de prudence. Elle a dû manquer quelque part, de protéger les siens. Qu’a-t-elle fait pour contrôler les élans provocateurs de la servante ? Mais n’empêche que la faute reste entière. Un peu comme c’aurait été le cas, et pis encore, si on inversait les rôles. Soit que l’inverse, bien qu’inadmissible n’est pas impossible. Et il peut arriver que ce soit la maîtresse de maison qui ainsi, franchit le Rubicon avec un employé quelconque. Peu importe, avec qui d’entre le jardinier, le chauffeur, ou le gardien elle le fait. Elle par contre n’est pas que fautive, elle est criminelle. Dans l’un ou l’autre des cas, il faudra garder l’œil ouvert. Ne pas minimiser les risques, et savoir mettre des balises.



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