En vérité : Candidats prêts ? Composez !

Angelo DOSSOUMOU 9 juin 2017

Ils démarrent dès lundi prochain. Neuf mois durant, les candidats s’y sont préparés. Etape importante dans la vie des apprenants, la participation aux examens du Cep, du Bepc et du Bac, en cette fin d’année scolaire, retient l’attention. C’est bien de se décarcasser le long des différents semestres. Mais, améliorer les taux de réussite suppose une bonne organisation en amont et en aval. Cela s’entend qu’il faut, au vrai comme au sens figuré du terme, surmonter les épreuves qui se présentent. Et si déjà, on s’entend que les situations de dernière minute ne peuvent que plomber la bonne organisation des examens, il faut inévitablement que les acteurs, le long de la chaîne, anticipent sur d’éventuels couacs.
D’abord, la santé avant tout. Heureux sont donc ceux des candidats qui joindront la santé à l’intelligence. Une âme saine dans un corps sain pour chasser au loin les menaces que sont le surmenage, le paludisme et, dans une moindre mesure, une diarrhée aigüe. Pour cela, au cours de ces derniers jours qui séparent du démarrage des examens, les parents doivent davantage, contrôler l’alimentation de leurs enfants candidats. Aussi, doivent-ils veiller à ce qu’ils ne prennent pas des produits dopants pour veiller en vue de réviser leurs cours. Lundi, pour les candidats au Bepc qui ouvrent le bal, l’erreur à ne pas surtout commettre pour ceux qui ont l’estomac fragile, c’est de manger inopportunément sur les lieux de composition.
On ne sait jamais, il suffira d’un plat peu digeste pour déclencher des douleurs abdominales. Par ailleurs, en ces périodes de stress, il ne serait pas superflu que les autorités sanitaires s’engagent aux côtés des parents d’élèves pour une campagne de sensibilisation à l’endroit des candidats. Toujours est-il que les menaces sont diverses et la plus sérieuse, en ce mois de juin, c’est dame pluie qui ne fait pas de cadeau. Et pour ne pas être surpris par les averses, il faut mettre la météo locale à contribution. De même, prévenir vaut mieux que guérir et quoi qu’il en soit, les parents gagneraient à prendre des dispositions par rapport à la pluie.
Déjà, autant ils s’assurent toujours que leurs enfants candidats n’ont pas oublié leurs pièces d’identité et convocation à la maison, avant le jour J, qu’ils s’arrangent pour qu’ils ne manquent pas de bottes et d’imperméable. Et pourquoi, s’ils ont l’occasion d’assurer un accès plus facile aux lieux de composition à leur enfant candidat, ne négocieraient-ils pas, pour cette courte période, la solidarité des connaissances du voisinage des lieux de composition ?
Tout compte fait, pour une bonne organisation des différents examens, chaque partie doit convenablement jouer sa partition. Et nul doute que les autorités pédagogiques en collaboration avec celles locales se débattent, ne serait-ce qu’avec des matériaux non définitifs, pour remédier aux récurrentes situations dans des salles de classe parfois sans persiennes où, les candidats grelottent de froid et les copies se voient malmener par des gouttelettes d’eau quand il pleut.
La bonne habitude à laquelle, une fois de plus, les autorités doivent avoir recours pour rendre la vie plus facile aux candidats, c’est l’enlèvement de l’eau stagnante des établissements choisis pour servir de centres de composition. Bref, la bonne organisation des examens implique qu’aucun détail ne soit négligé. Et déjà, en ce qui concerne les autorités pédagogiques, il serait rassurant, qu’en toute transparence, elles s’accordent, au plus tôt, sur les directives pour les éventuels retards. En dehors des cas de tricherie et de fraude, leur esprit d’ouverture par rapport à certaines méprises de candidats ne ferait de mal à personne. Sinon, une année gâchée pour un détail, c’est chèrement payé. Vivement cette année, des examens bien organisés et des taux de réussite plus élevés. Alors, candidats, révisez, priez et que les dieux du succès vous accompagnent !



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