Le dernier sacerdoce de Houngbédji !

Angelo DOSSOUMOU 17 août 2017

L’initiative a peut-être surpris plus d’un. Mais pas moi. Le numérique, Houngbédji l’a dans la peau. Pour la jeunesse africaine, il en veut une exploitation maximale. La preuve, depuis la présidentielle de 2006 et surtout en 2011, le candidat surnommé « un étudiant, un ordinateur » en a fait un défi. Tellement, ce secteur et surtout la richesse technologique du jeune béninois lui tiennent à cœur, qu’il a décidé d’y consacrer ses derniers jours. Et oui, fidèle à sa logique, l’homme politique Houngbédji s’est revêtu de son plus joli manteau de défenseur de la cause Tic à travers une fondation pour le numérique et la jeunesse.
C’est un secret de polichinelle. L’avenir de demain, c’est le numérique. Déjà, il guide le monde d’aujourd’hui et est l’ultime outil pour davantage le développer. Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute, la mission que s’est assignée le président Houngbédji est noble. Son ardeur, les années n’ont pu l’émousser et son initiative vient à point nommé. Une fondation pour servir la cause du développement et donner un peu plus de relief à la vision de faire du Bénin, l’économie numérique la plus dynamique de l’Afrique, il faut l’initier.
Plus encore, elle est en phase avec la vision du gouvernement qui, d’abord, a créé un ministère du numérique et s’est engagé à développer un centre d’innovation technologique. C’est dire que la Fondation Adrien Houngbédji pour le numérique et la jeunesse est un plus à ce que fait déjà l’Etat.
Cependant, le gros challenge de la Fondation Houngbédji est d’imprimer aux jeunes boursiers béninois, la culture du profit par le numérique. Inutile d’insister que beaucoup et honnêtement, ils peuvent gagner de l’argent par les Tic. D’ailleurs, le secteur est aujourd’hui porté vers la création de richesse et d’emploi. Il suffit de se faire former, d’initier, et des Tic, d’en faire une bonne utilisation.
D’où, la mission d’éveilleur des consciences de la fondation est la bienvenue. Surtout, il plaira aux pouvoirs publics, son soutien aux initiatives d’intégration du numérique dans l’éducation, la santé, l’agriculture, le commerce, l’environnement, les arts et la culture. Sans oublier, la promotion des Tic au sein de la jeunesse béninoise et africaine.
En somme, l’importance du numérique n’est plus à démontrer. Carrément, c’est une source de bonnes affaires. Et déjà, il y a des internautes qui ne vivent que de leur blog. Certainement, Houngbédji ne le fait pas exprès. Il a choisi sa façon à lui de marquer un peu plus l’histoire. Nous autres, notre souhait est que les fruits tiennent la promesse des fleurs. Qu’avec la convergence des énergies vers le numérique, le E-learning, le E-Commerce et les applications par lesquelles on peut gérer ses activités commerciales, soient choses facilement accessibles.
Et comme demain, c’est maintenant, alors, vivement une jeunesse formée, consciente et prête avec Houngbédji à relever le défi du numérique. Enfin, ceux qui veulent assurer leur avenir, devraient se le tenir pour dit : le savoir est un pouvoir qui surmonte les obstacles et qui te donne le savoir t’a tout donné. Houngbédji ne leur dira pas plus. Mais n’empêche que d’autres fondations du même genre, les jeunes en redemandent. Encore et encore !



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