25ème anniversaire de décès d’un homme de paix et de culture : Basile Kossou toujours vivant à travers ses œuvres

Isac A. YAÏ 20 septembre 2022

Même la mort n’a pas pu effacer ses traces laissées ici-bas. Cet enseignant, homme de paix et de culture est toujours vivant dans les mémoires. Basile Kossou, décédé le 17 septembre 1997, fait parler encore de lui 25 ans après. Il a été donc célébré le 17 septembre 2022 par ses proches en guise d’hommage et de reconnaissance pour ses œuvres en faveur de la promotion de la paix et de la culture. « C’est une occasion de rendre grâce à Dieu pour nous avoir donné cet homme qui a le sens de l’amour du prochain, du devoir, de la dignité et de la responsabilité. Pour ce 25ème anniversaire, il y a eu une messe d’action de grâces parce qu’on ne fait rien sans Dieu. Il est notre source. Ensuite, des manifestations culturelles ont eu lieu au Centre International Basile Kossou (CIBAKO) en son honneur.

Ainsi les artistes du conservatoire des danses cérémonielles et royales ont démontré leur savoir-faire au public. Une exposition de certaines de ses œuvres ont été faites… », a précisé Victorine Kossou, épouse du défunt. Pour ce 25ème anniversaire, des témoignages ont été aussi faits par les anciens élèves et proches du défunt pour montrer la grandeur de l’illustre disparu. Aux dire de l’ancien Recteur Kossi Norbert Awanou à Barnabé Vigan en passant par Célestin Montéiro, Basile Kossou a marqué les esprits. « Basile Kossou est un frère aîné, un modèle. C’était un grand homme de culture et de paix. Deux de ses amis l’ont témoigné : il s’agit de Jérôme Carlos, journaliste écrivain et Aurélien Agbénonci, diplomate. Jérôme Carlos disait dans son ouvrage « Le miroir », "Basile Kossou, tu as été et restes pour moi la terre qui donne ce que le ciel promet". Cette expression est profonde. Il a aussi ajouté "Basile Kossou était pour moi mon envers quand je me plaisais à jouer son endroit". Quant à Aurélien Agbénonci, il disait "Je tiens à témoigner moins pour lui le grand frère, l’éminent collègue, le généreux et attentionné, témoin de notre mariage que pour ceux qui restent, le jeunes". Cela veut dire que la vie de Basile Kossou continue d’édifier et de sensibiliser la jeune génération », a déclaré Barnabé Vigan, enseignant à la retraite et proche de Basile Kossou. Quant à Célestin Montéiro et Kossi Norbert Awanou, anciens élèves de Basile Kossou au lycée Béhanzin, le défunt était un bon professeur. « Grâce au professeur Basile Kossou, nous nous sommes familiarisés au concept de la culture.

Il nous a inculqué le goût de la culture générale. Chaque fois que je pense au professeur Basile Kossou, c’est avec beaucoup d’émotion et de respect pour tout ce qu’il a eu à faire dans notre vie. C’est certainement le cas de tous les camarades qu’il a eu à forger pour affronter les difficultés de la vie », a-t-il indiqué.
Avec ses œuvres en faveur de la paix et de la culture au Bénin et dans d’autres pays africains, certains considèrent Basile Kossou comme un homme qui initie, réalise et s’efface au moment de la distribution des lauriers…



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