Fête internationale de la musique au Bénin : La tenue de l’édition 2024 confirmée

Le ministre du tourisme, de la culture et des arts, représenté par son conseiller technique à la culture et le directeur du cinéma et des arts vivants étaient face aux professionnels des médias ce jeudi 27 juin 2024 dans l’enceinte du ministère à Cotonou. Il a été question d’informer l’opinion publique de la tenue effective au Bénin de l’édition 2024 de la Fête internationale de la musique (FIM).

Ce jour vendredi 28 juin à la salle rouge du Palais des congrès de Cotonou, un concert est prévu pour marquer la fête de la musique. L’étape de Cotonou réunit une vingtaine d’artistes béninois. C’est ce que les autorités du ministère en charge de la culture, à travers la conférence de presse de ce jeudi, ont annoncé. Des manifestations culturelles dans d’autres villes du pays, notamment à Parakou et Akpo-Missérété, sont inscrites au menu pour marquer l’édition de cette année de la fête de la musique. Le représentant du ministre Florent Couao-Zotti, conseiller technique à la culture, a rappelé le contexte dans lequel la fête a été instituée il y a environ 30 ans. « C’était tout à fait libre, l’esprit de l’événement. La fête, ce sont des moments de convivialité et des moments enthousiasmants qui permettent aux différents acteurs de la chaine musicale de se produire. La possibilité est donnée aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs d’investir les espaces publics pour pouvoir s’exprimer et montrer leurs potentiels. C’était dans cet esprit que la fête a été instituée au Bénin en 1992 », a-t-il fait savoir. Le conseiller technique à la culture a également signalé qu’à la suite de cela, le ministère du* tourisme, de la culture et des arts s’est engagé à offrir aux artistes les équipements et des espaces pour pouvoir se produire. « Aujourd’hui, le gouvernement a décidé de généraliser l’ensemble de l’événement sur le territoire national », a ajouté Florent Couao-Zotti. Faissol Gnonlonfin, directeur du cinéma et des arts vivants de l’Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), est revenu sur les critères de sélection des artistes retenus pour prester lors de la fête de la musique. « La sélection a pris en compte ceux qui font l’actualité musicale. Ceux-là qui n’ont pas encore eu la chance de se produire sur scène alors qu’ils font parler d’eux sur les plateformes comme YouTube », a-t-il fait comprendre. Les conférenciers n’ont pas manqué d’apporter des éléments de réponses aux préoccupations des professionnels des médias présents à ce rendez-vous.
Fidégnon HOUEDOHOUN