Grâce au projet « Relic 2013 » de l'association « Aiyé Culture » : Fernand Nouwligbeto parle de ses œuvres aux élèves du Ceg Godomey

Chadrack J. SODABI 30 mai 2013

Robert Asdé et Fernand Nouwligbeto engagés dans la promotion des jeunes auteurs

« Contribuer à l’amélioration des résultats scolaires dans les matières littéraires ». Tel est l’objectif général du projet « Rencontres littéraires et culturelles dans les collèges et lycées du Bénin » (Relic 2013) initié par l’Association « Aiyé Culture » avec le soutien financier de l’Institut français. Après le Collège d’enseignement général (Ceg 1) de Lokossa et le lycée Toffa 1er des jeunes filles de Porto-Novo, la 3è rencontre s’est tenue hier au Ceg Godomey où le journaliste écrivain béninois Fernand Nouwligbeto a présenté trois de ses œuvres aux élèves. Pour le président de « Aiyé Culture », Robert Asdé, ce projet consiste à faire connaître aux jeunes, les auteurs béninois et leurs œuvres et à faire la promotion du livre, de l’écrivain et de la culture. L’occasion a été propice pour l’écrivain Fernand Nouwligbeto d’expliquer aux apprenants les circonstances de l’écriture de ses œuvres. Concernant son livre « L’Aube Nouvelle, un rythme à la recherche de l’auteur », l’écrivain a expliqué que cette œuvre est une enquête journalistique menée afin de faire la lumière sur la paternité de l’hymne national du Bénin. Au cours de ses recherches, il a découvert que quatre personnes (Gilbert Dagnon, Jean Pliya, Marcellin Garba et Gabriel Mitcho) sont auteurs de l’hymne national. Mais au terme de son enquête, il s’est révélé que c’est bel et bien l’Abbé Gilbert Dagnon qui est l’auteur de la musique et du texte de l’hymne national du Bénin et le titre émane de feu Salomon Biokou. La particularité de son ouvrage est qu’il révèle, preuves à l’appui, la paternité de ce chant. S’agissant de « Zongo Giwa de la forêt déviergée », il a fait comprendre que ce livre est écrit pour saluer la mémoire d’un journaliste burkinabé du nom de Norbert Zongo qui a trouvé la mort après une enquête réalisée et publiée. A l’en croire, « cette pièce de théâtre est écrite pour rendre hommage aux journalistes qui refusent de vendre leur plume au pouvoir ». Dans sa 3è œuvre « La foudre sous scellés », il a expliqué que le Bénin a des valeurs endogènes sur lesquelles il peut se baser pour son développement. L’inspiration lui est venue après une animation meublée par des démonstrations des masques « Zangbéto » à laquelle il a assisté. « C’est un récit qui montre l’importance de nous appuyer sur nos valeurs endogènes », a-t-il dit. Cette rencontre d’échanges littéraires et culturels avec les élèves a pris fin par la remise de cadeaux constitués de romans et de magazines à huit élèves qui ont activement participé aux échanges.



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