« Le vrai coupable » : L’amour à l’hôtel du crime

Arnaud DOUMANHOUN 4 août 2015

« Le vrai coupable » est une fiction qui vous plonge dans les méandres de l’amour. Huit ans de mariage qui volent en éclats sur le coup du destin. Le plus dur est d’entendre votre épouse vous avouer être enceinte de l’avocat qui a en charge votre défense pour un crime dont vous avez accepté endosser la responsabilité pour la protéger. Anicet et Sandrine filaient le parfait amour jusqu’à ce jour où… ! Amour était le fruit des sentiments qu’ils nourrissaient l’un pour l’autre. Un week-end, le père et la fille sont sortis de la maison pour, disent-ils, aller au sport. Maman Amour, épouse d’un homme dont les conditions sociales le classeraient d’office dans la classe moyenne, avait à ses petits soins une jeune fille du nom de Afi. Ce jour où son mari et sa fille sont partis au sport, Sandrine se retrouva seule avec sa domestique. ‘’Afi, va me chercher ma carte sim sur la table au balcon’’, ordanna la maîtresse de maison. La jeune fille s’exécuta. Mais elle mit du temps à retrouver l’objet demandé par sa patronne. Toute furieuse, Sandrine rejoint sa servante. Entre deux interrogations sur lesquelles Afi hésite, elle l’a poussa violemment et la jeune fille se cogna la tête contre l’un des piliers du balcon. Sur le coup, elle s’effondra et rendit l’âme. Au même moment, Anicet revient du sport accomagné de sa fille. Il découvre stupéfait son épouse en sanglots, les mains pleines de sang à côté du cadavre de Afi. ‘’Je l’ai tuée… Je n’ai pas voulu…’’, lui déclara Sandrine toute en larmes. Anicet plonge son regard dans celui de sa femme et jette un coup d’œil à l’endroit de sa petite fille qui observait de loin la scène. Quelques secondes s’écoulent et la décision fut prise. ‘’Je vais endosser la responsabilité’’, lâche Anicet. Il serra fortement son épouse dans ses bras et entreprend de dissimuler le corps, qu’il dépose dans la malle arrière de son véhicule et démarra pour une destination inconnue. Il réussit à passer le contrôle policier. Mais, il sera arrêté lors d’un contrôle des gendarmes sur une route qui conduit sans doute à une forêt, à observer la verdure. Anicet plaide coupable et est condamné à 15 ans d’emprisonnement ferme. Pour les parents de la défunte, ce n’est que justice rendue, même si la mère de Afi est inconsolable. Le hic dans cette histoire, c’est que l’épouse d’Anicet entreprend une relation amoureuse avec l’avocat qui a en charge le dossier de son mari, en violant le serment de fidélité qu’elle lui a fait au nom du sacrifice de l’amour et pour l’éducation de leur fille. L’avocat entretient des relations intimes avec elle sur le lit conjugal de son client. Anicet a eu vent de l’infidélité de sa femme et l’interpella lors d’une de ces visites qu’elle lui a rendues en prison. Sandrine reconnaît les faits et déclare avoir juste pris quelque temps avec l’avocat. La cerise sur le gâteau, elle jette à la figure de son mari être enceinte de l’avocat. ‘’Que la terre m’engloutisse pour cette faiblesse de caractère que j’ai eue en décidant d’endosser ce crime que je n’ai pas commis’’, regrette Anicet. Trop tard. Sandrine courut rejoindre son amant, lui avoua qu’elle est la vraie coupable et lui demande de faire en sorte que son mari ne recouvre jamais la liberté. Parviendront-ils ? La réponse dans la seconde partie du film que propose Irenée Tomètin, alias Prince Yadjo et qui vient de paraître.



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