Débat contradictoire sur les projets de societe entre les candidats : Les exigences du duo Kohoué-Agossa à la Haac

Adrien TCHOMAKOU 1er avril 2021

En marge de sa rencontre avec Monseigneur Victor Agbanou, le duo Kohoué - Agossa a émis une critique à l’endroit du processus électoral notamment sur le volet de la confrontation des idées dans les médias.

Ils veulent surtout la confrontation saine des idées et ne s’en cachent pas dès qu’ils prennent la parole en public. Parmi les nombreux sujets que les deux candidats à l’élection présidentielle à savoir le titulaire Corentin Kohoué et le colistier Iréné Agossa ont abordé avec le prélat, figure la question du débat contradictoire. « Nous ne savons pas pourquoi la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) n’a plus voulu qu’il y ait des débats contradictoires. C’est capital parce que le fait d’écouter un seul candidat ne veut rien dire. Il faut que les candidats confrontent leurs idées. C’est ça la vie démocratique », précise Iréné Agossa. Selon les porte-étendards de la dynamique Restaurer La Confiance, les textes régissant la campagne médiatique ont prévu des débats contradictoires entre les candidats. Pour Iréné Agossa, c’est le candidat de la vague bleue en l’occurrence Patrice Talon qui a refusé de se prêter à l’exercice. Le colistier RLC y voit un recul démocratique pour le pays car selon lui, c’est grâce à ce genre d’exercice, que les populations feront la part des choses. Il poursuit en rappelant le débat contradictoire de la présidentielle de 2016 qui a permis à toute l’opinion publique d’avoir une idée de la dimension intellectuelle des candidats et leur connaissance des réalités que vivent les populations au quotidien. Ne pas se donner la même opportunité cinq ans après est une régression de la démocratie à en croire Iréné Agossa. Il exige donc de la Haac l’organisation dudit débat contradictoire.



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