Délivrance des récépissés définitifs par la Cena : 6 heureux, 2 infortunés

16 novembre 2022

Les législatives de janvier 2023 s’annoncent palpitantes. 6 partis politiques viennent de recevoir leur récépissé définitif à la Commission électorale nationale autonome (Cena). En plus du Bloc Républicain qui a déjà obtenu son récépissé définitif, 4 autres partis s’ajoutent à la liste. Il s’agit du Mouvement des Elites engagées pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Benin), de Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe), du Mouvement populaire de Libération (Mpl), de l’Union Progressiste le Renouveau (Upr) et l’Union pour le Développement d’un Bénin nouveau (Udbn). Pour les représentants de ces partis, cette obtention est synonyme de participation effective aux élections législatives de janvier 2023 en vue d’une forte représentation à l’Assemblée nationale. Dans l’enceinte de la Cena, c’était la liesse populaire suivie de réjouissances après l’obtention des récépissés par les partis cités plus haut.
Il faut préciser que, dans la journée d’hier, l’Union pour le Développement d’un Bénin nouveau (Udbn) a obtenu tardivement son récépissé. Bien que n’ayant pas obtenu son récépissé définitif dans la matinée de ce mercredi 16 novembre 2022 au même titre que les 4 nouvelles formations politiques retenues, le parti de Claudine Prudencio s’est vu délivrer la fameuse pièce dans le courant de la journée selon des sources proches de la Commission électorale nationale autonome. Selon les informations recueillies, la Cena n’aurait pas retrouvé dans la base de données, le Numéro personnel d’identification (Npi) d’un candidat du parti positionné dans la 20ème circonscription électorale. Après vérification et suite à l’interpellation du parti, l’intéressé s’est transporté au siège de l’institution pour produire les preuves attestant de son statut d’électeur. Visiblement, il s’agit d’une erreur de l’administration qui ne saurait être imputée au candidat. Ce qui régularise du coup le dossier du parti qui a reçu dans les heures qui ont suivi son récépissé définitif. Ce qui porte à six (06), le nombre de partis qui figureront dans la ligne de départ du scrutin 08 janvier prochain.

Le Nfn définitivement out !
Le parti Nouvelle Force Nationale (Nfn), quant à lui, n’a pas obtenu gain de cause à la Cour Constitutionnelle. Pour rappel, un recours a été formulé par cette formation politique suite aux observations à elles faites par la Commission électorale nationale autonome (Cena) sur le dossier de candidatures. En effet, l’institution reproche au parti Nfn d’avoir positionné un même candidat à deux postes différents. Face à cela, le parti a contesté ce reproche et a insisté sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un doublon, mais de deux personnes différentes, avec des noms identiques. A cela s’ajoutent d’autres irrégularités, notamment la situation d’un candidat qui serait né en février 1999, et donc n’aurait pas 25 ans avant le jour de l’élection, le manque de quitus fiscaux et la preuve du payement de la caution. A son tour, le rapporteur de la Cour Constitutionnelle a relevé plusieurs autres irrégularités dans le dossier du Nfn, notamment le positionnement d’un homme à la place des candidatures réservées aux femmes, la présence d’un candidat qui n’aura pas encore 25 ans, âge minimum exigé pour être candidat à une élection législative. Après examen du recours, la Cour constitutionnelle a estimé que la Cena n’a pas violé le code électoral.

‘’Les Démocrates’’ aussi hors-jeu !
Le Parti ’’LES DÉMOCRATES’’ est également hors-course. Eric Houndété et ses membres ne pourront pas goûter au show électoral. Et pour cause, 4 de leurs membres n’ont pas pu obtenir leurs quitus fiscaux. A ce sujet, un recours a été déposé à la Cour Constitutionnelle contre la Direction générale des Impôts (Dgi) pour non-respect du délai de notification des observations. Pour Jude Lodjou, l’administration fiscale aurait attendu la fin du dépôt des dossiers, quatre jours plus tard, avant de notifier des observations concernant les candidats de Les Démocrates. Les regards sont donc tournés vers la Cour Constitutionnelle pour redonner espoir à cette formation de l’opposition radicale.



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