Étude en Commission du projet de loi de finances, gestion 2024 : Salimane Karimou évoque une allocation de 177,8 milliards FCFA pour le MEMP

Karim O. ANONRIN 27 novembre 2023

Le Ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou était face à la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale le vendredi 24 novembre 2023 pour défendre le projet de budget de son département ministériel pour le compte de l’année 2024. Ceci, dans le cadre de l’étude de la loi de finances, gestion 2024 par le Parlement. Il s’agit d’un projet de budget d’environ 177,8 milliards FCFA qui permettra de poursuivre la politique du gouvernement en matière d’éducation de base et de soutenir le programme national d’alimentation scolaire. L’amélioration de la qualité de l’enseignement ne sera pas occultée au cours de l’année prochaine selon le Ministre Salimane Karimou après son passage devant la Commission budgétaire de l’Assemblée.

(Lire ci-dessous un extrait de la déclaration du Ministre Salimane Karimou après son passage devant la Commission budgétaire)
« Les prévisions budgétaires du ministère des enseignements maternel et primaire (MEMP) pour la gestion 2024 sont évaluées à 177.892.942.000 FCFA contre 169.460.373.000 FCFA en 2023 soit une hausse de 8.432.569.000 FCFA, correspond à un taux d’accroissement de 4,98%. Ce projet de budget se décompose comme suit : dépenses ordinaires 170.008.942.000 FCFA et dépenses en capital 7.884.000.000 FCFA (...) Qu’il vous souvienne que l’Etat a procédé à partir de janvier 2023 à l’amélioration des salaires aux travailleurs dont les enseignants. Nous avons le volet amélioration de la qualité de l’enseignement et pour que la qualité de l’enseignement soit de bonne facture, il faudra qu’en plus de l’amélioration des conditions de travail des enseignants, il y ait des intrants pédagogiques à savoir les manuels scolaires, les cahiers d’activités. Le budget 2024 du ministère des enseignements maternel et primaire met donc l’accent sur la poursuite de la politique de l’Etat en matière de l’amélioration de la qualité de l’enseignement. En faisant le point pour le compte de l’année scolaire qui suit, nous avons dit que nous sommes déjà à un taux de couverture de 75% en ce qui concerne les cantines scolaires et qu’à partir de l’année scolaire 2023-2024, les cantines scolaires rentreront effectivement dans les chefs-lieux de départements et notamment dans les grandes villes comme Porto-Novo, Cotonou, Parakou, Natitingou et Abomey-Calavi. Déjà pour le compte de l’année scolaire en cours, nous sommes dans toutes ces villes à travers le Programme national de alimentation scolaire intégrée. J’ai donné aux députés l’exemple de l’école primaire publique Nadjo, c’est-à-dire à Porto-Novo. Nous avons lancé la rentrée scolaire à l’Ecole primaire publique de Donoukin toujours à Porto-Novo. Les cantines sont déjà là comme à Cotonou. C’est pareil à Parakou et à Natitingou. C’est dire que le gouvernement est dans la logique l’universalisation des cantines scolaires, faire en sorte qu’à partir de 2026, toute école primaire publique du Bénin soit dotée de cantine scolaire. C’est déjà un engagement budgétisé. Ce que je vais continuer de dire par rapport aux cantines scolaires est qu’au-delà même de la question de la qualité des repas servis, le gouvernement a fait l’option de compléter ces repas par d’autres éléments nutritifs de façon particulière. C’est pourquoi l’Agence nationale de l’alimentation et de la nutrition a été sollicitée (...) C’est dire que le Programme national d’alimentation scolaire intégrée est mis sur orbite et prend en compte l’alimentation dans sa globalité. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier les honorables députés qui ont soutenu tous les programmes du ministère des enseignements maternel et primaire et qui en plus, ont pris l’engagement d’œuvrer pour l’augmentation des ressources budgétaires de ce ministère au regard des ambitions et de tout ce qui se met aujourd’hui en place... »



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