Forum ‘’Notre Futur/ Dialogue Afrique-Europe’’ : la 6ème édition lancée hier à Cotonou

Les cérémonies du forum ‘’Notre Futur : Dialogue Afrique-Europe’’ ont été ouvertes ce jeudi 6 juin 2024 au Palais des congrès de Cotonou. Initié par l’Institut français, ce rendez-vous offre une occasion de trois jours de debats et d’échanges autour de la langue française.

‘’Le français pour quoi faire ?’’. C’est autour de ce thème qu’experts, chercheurs, artistes, activistes, entrepreneurs y compris des jeunes venus de plusieurs pays d’Afrique et d’Europe ont été invités à échanger sur la place de la langue française en Afrique. A travers des enjeux intitulés : ‘’la langue française entre propriété et appropriation’’, ‘’la langue française dans le dialogue social et politique’’, ‘’la langue française, langue professionnelle d’activité économique’’ et ‘’la langue française dans le champ de la créativité et de l’expression culturelle’’, des débats grand public, un hackathon, des ateliers et des tables rondes sont programmés pour alimenter l’événement en vue de mettre en avant la place de la langue française, les opportunités qu’elle peut offrir sans oublier les obstacles qu’elle peut également connaître.

La cérémonie d’ouverture a aussi offert l’occasion à environ dix ‘’voix de leaders’’ de mettre en lumière l’importance et l’utilité de la langue française en Afrique. C’est dans cette logique que l’écrivaine béninoise Carmen Toudonou a fait remarquer que la langue française lui a permis d’être au stade où elle se trouve aujourd’hui. Kmal Radji a estimé que l’Afrique n’est que dans sa posture de pluralité de langues. « l’Afrique parle le français ou l’Anglais pas parce qu’elle l’a voulu mais parce que cela lui a été imposé », a-t-il indiqué. La causerie ‘’Xo-Tadji’’ sur le thème : ‘’comment délier la relation à la langue française de la relation à la France ?’’, modérée par Thanguy Agoï, a également meublé la cérémonie inaugurale du forum.