Lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Bénin : L’Unesco soutient les actions de la Fbaccu de Gabin Allognon

La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent s’intensifie sur toute l’étendue du territoire national. En témoigne le soutien franc et exceptionnel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) reçu par la Fédération des associations, centres et Clubs Unesco (Fbaccu) en matière de sensibilisation de trois communes du Bénin contre l’extrémisme violent et le terrorisme à savoir Bassila (Arrondissement d’Alédjo vers Akaradè), Bantè (Pira et Prèkètè), Savalou (Tchetti). Une approche bienveillante initiée et pilotée de main de maitre par le président de la Fbaccu, Gabin Allognon. En réalité, selon ce dernier, tout Béninois doit œuvrer contre le terrorisme et l’extrémisme violent partout où il se trouve. A l’occasion de l’inauguration du nouveau siège de la Fbaccu à Vodjê à Cotonou, le président Gabin Allognon n’a pas tari de mots pour remercier et féliciter le chef de l’Etat Patrice Talon pour ses actions fortes en matière de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.

Propos du Président de la Fbaccu Gabin Allognon
« Ce n’est qu’hier (NDR) que vous avez été invités à rejoindre Cotonou. Vous avez quitté l’Atacora, la Donga, le Borgou, l’Alibori, les Collines, le Couffo, le Mono, l’Ouémé, le Plateau pour répondre présents. Ceci pour deux raisons essentielles. La première, c’est pour que, ensemble, nous inaugurions notre nouveau siège. Et nous venons de le faire. Le siège ayant été inauguré, nous allons partager cela avec l’antenne régionale de l’Unesco. C’est l’occasion de remercier le Chef de l’Etat, Patrice Talon, pour avoir souscrit constamment aux engagements pris dans la convention que le Bénin a signée avec l’organisation des Nations-Unies pour l’Education, la science et la culture. Je m’en voudrais de ne pas saluer le leadership du ministre Salimane Karimou qui a bien voulu mettre en œuvre tous ces aspects qui nous permettent de fonctionner normalement à ses côtés sur toute l’étendue du territoire national. Il serait ingrat de ne pas remercier toute l’équipe de l’Ambassade du Bénin à Paris qui a en charge la coordination des actions non seulement de l’OIF, mais également de l’UNESCO.
L’Unesco, fidèle à sa tradition de financement des projets par pays au titre des 7 projets auxquels le Bénin a droit, a bien voulu que notre faitière dispose d’un. Ce projet est intitulé : « Projet de sensibilisation des localités frontalières du Bénin avec le Togo sur l’extrémisme violent, mis en œuvre dans 3 de nos villes, Bassila (Arrondissement d’Alédjo vers Akaradè), Bantè (Pira et Prèkètè), Savalou (Tchetti) et les autres localités environnantes. Pour cela, nous vous avons conviés, vous présidents régionaux des 12 départements du Bénin, pour partager cet idéal avec vous et prendre de nouveaux engagements, retenir un calendrier de mise en œuvre et faire en sorte qu’à l’heure du bilan, le Bénin ne soit pas au banc des accusés en ce qui concerne la reddition des comptes. Chers ainés, vous qui soutenez ce projet, je ne manquerai pas, après votre retour, de rendre compte fidèlement à la secrétaire de la commission nationale de l’Unesco.

Le troisième aspect est lié au domaine que la ville de Parakou, à travers le ministre de la décentralisation, en lien avec le ministre des enseignements maternel et primaire, président de la commission nationale pour l’Unesco, a bien voulu mettre à notre disposition ; un domaine d’une superficie de 4.895 m2 pour abriter le siège régional. L’objectif de notre mandat 2022-2027, rappelons-le, est d’amener le Bénin à monter sur la toile continentale à travers la confédération africaine des clubs Unesco.
Nous profitons de cette occasion pour dire à toutes les associations de développement qui veulent être de notre faitière pour aider à répondre à l’idéal de l’quqnesco, que notre siège est à Vodjè, rue opposée à pavillon Bleu, non loin des rails du carrefour Vodjè. Nous ferons le pont entre la commission via l’Unesco et le ministère. Nous voudrions que les radios locales adhèrent à notre idéal. Pour être membre des clubs Unesco, pour être membre de la fédération, nous voulons que des organes de presse aussi adhèrent à cet idéal. Nous voulons que les Mairies accompagnent nos clubs dans les 77 communes du Bénin. L’objectif, c’est d’amener le Bénin à avoir 2.000 clubs Unesco et la première fédération au plan continental ».