Primaires Fcbe : Les candidats défilent devant un jury

Arnaud DOUMANHOUN 18 novembre 2015

Eugène Azatassou, coordonnateur national des FCBE

Le processus de désignation du candidat unique, appelé à défendre les verts aux élections présidentielles 2016 est dans une nouvelle phase. Les candidats aux primaires des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont passé hier l’étape du jury. Devant le conseiller aux affaires politiques du Chef de l’Etat, Amos Elègbè, les députés, André Okounlola, Rachidi Gbadamassi, Benoît Dègla, Simplice Codjo Dossou, Grégoire Akofodji, le ministre Paul Hounkpè et le coordonnateur de l’alliance Fcbe, Eugène Azatassou, les postulants ont défendu leurs dossiers. Aspirer à gérer l’héritage politique Boni Yayi n’est pas une chose gagnée d’avance. Tant les appétits sont voraces que les prétendants au fauteuil du candidat unique avaient la lourde responsabilité de convaincre ce prétoire composé pour la plupart des fidèles alliés du patron des cauris. La plus grosse interrogation du jury est liée à la capacité financière des postulants. Une élection c’est des moyens et il est clair que cette question pèsera lourds dans le choix du candidat unique des Fcbe. C’est à juste titre que les prétendants ont été amenés à prouver au jury, qu’ils ont les moyens de leur ambition. Cette question préjudiciable réglée, il faudra ensuite répondre aux critères mentionnés dans le dossier d’appel à candidature. La tâche n’a pas donc été du tout facile pour Nassirou Arifari Bako, Barthélémy Kassa, François Abiola, Soumanou Toléba, Théophile Yarou, Félicien Zakari et autres. Il n’est aisé de prétendre au fauteuil du candidat unique chez les cauris. Le premier ministre Lionel Zinsou a-t-il passé cette étape décisive ? Très probable. Une chose est sûre, l’homme de la primature a déposé son dossier et par conséquent, il ne saurait se soustraire à une phase si importante dans le processus de désignation du candidat des cauris à la présidentielle de 2016. Tout le monde passera, même l’on sait que le Chef de l’Etat aura le dernier mot. Yayi veut jouer la transparence dans le choix de son dauphin. Sera-t-il sincère dans le mode opératoire pour que ne soit retenu que celui qui aura les faveurs du jury ? La réponse à cette question demeura un mystère tant que le verdict ne sera pas rendu. Dans tous les cas, l’opinion saura apprécier la franchise du jury à partir des critères d’appréciation rendu public par la coordination Fcbe. Il s’agit entre autres : ‘’d’être reconnu pour ses capacités de mobilisation et de rassembleur tant au niveau de sa base qu’au niveau national’’, ‘‘d’avoir un mandat électif ou de justifier au moins d’un électorat confirmé’’ ou ‘‘d’être un militant actif de l’alliance’’.



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