Projet de budget 2021 du Médiateur de la République : Joseph Gnonlonfoun sollicite l'appui des députés pour son amélioration

Karim O. ANONRIN 24 novembre 2020

Le Médiateur de la République du Bénin, Joseph Gnonlonfoun, était hier lundi 23 novembre 2020 devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale pour défendre le projet de budget de l’institution pour la gestion 2021. L’essentiel à retenir est que le projet de budget du Médiateur de la République ne permet pas à l’institution de véritablement atteindre ses objectifs au regard du gigantesque travail qu’elle abat conformément à la loi qui l’a instituée. Plus loin, Joseph Gnonlonfoun a laissé entendre qu’il a plaidé auprès des députés pour une amélioration du montant de ce projet de budget, le Médiateur de la République ayant déjà fait ses preuves dans la conciliation entre le citoyen et l’administration.

Extrait de la déclaration du Médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun
« ...Je me dois de remercier les députés parce que d’après ce que j’ai reçu comme information, ils ont travaillé toute la journée. Je les remercie de s’être consacré au Médiateur de la République. Ils nous posé des questions, mais avant, je leur dis ce que nous faisons. Les audiences foraines, le secours que le citoyen peut exiger de nous quand il se trouve en difficulté avec l’administration ; je leur ai exposé cela. Nous travaillons pour le citoyen et pour l’administration. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on dit que le Médiateur de la République a recours pour le citoyen et a conseil pour l’administration. Le projet de budget que nous avons eu pour 2021 n’a pas augmenté sensiblement. C’est toujours autour de 400 millions Fcfa et c’est ainsi depuis trois ou quatre ans. Nous avons sollicité de l’Assemblée nationale qu’elle nous aide à obtenir de l’Etat qu’on s’intéresse beaucoup plus à ce budget là pour nous permettre d’être plus souvent au contact de la population pour les aider dans le règlement des problèmes de gouvernance, pour des problèmes de citoyens qui ont maille à partie avec l’administration. Ils nous ont promis qu’ils essaieront de faire quelque chose (...) L’intellectuel Béninois dit qu’il ne nous voit pas. Pourtant, nous sommes au quotidien sur le terrain. Nous sommes en pleine session annuelle, les audiences foraines sont terminées et on continue de dire que nous ne sommes pas sur le terrain. Est-ce de la mauvaise foi ? Je n’ose pas le croire. Nous continuons de faire comme nous avons l’habitude de le faire... »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN



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