Réélection de Patrice Talon : Iréné Agossa accuse ''Les Démocrates'' et relance le débat autour du leader de l'opposition

15 avril 2021

Si l’abstention au sein de l’opposition était réduite ne serait-ce que de 40%, non seulement on serait au second tour mais on serait premier au second tour. Il n’y aurait pas ces irrégularités et tout ce qu’on aurait vu là. Mais comment les gens qui se disent de l’opposition vont favoriser l’arrivée au pouvoir de celui qui est leur adversaire politique ? Il y a des questions que vous devez vous poser. Je demande à la presse de se poser cette question, surtout la presse internationale. Au Bénin, qui est le poids lourd de l’opposition par rapport à nous autres que ça soit dans le parcours politique, la carrière professionnelle, la probité etc. ? Il n’y a pas de poids lourd. Nous n’en trouvons pas. Ils n’ont qu’à se designer et se mettre là. Les poids lourds c’est par rapport à la vision, le programme. Mais aujourd’hui qui peut se présenter ? Personne ne peut nous dire que nous nous sommes les hommes de Talon etc... Ils l’ont dit. Ils ont eu même les moyens, au lieu de lutter contre Talon, d’aller le dire dans la presse internationale et même dans les villages. Qui a favorisé la venue de Talon ? C’est bien eux. Alors posons-nous la question de savoir dans quel intérêt des gens censés peuvent le faire ? Nous concluons aujourd’hui qu’il y a deux façons de s’opposer dans notre pays : la façon dont nous nous opposons en défendant le pays avec un programme et d’autres qui font de la misère des populations du pays un fonds de commerce. Parce que tant que Talon serait là, eux ils vont passer sur les chaînes dire qu’il n’y a pas de droit de l’homme, qu’il n’y a pas le respect des droits de l’homme. Or la possibilité de réaliser l’alternance à travers les urnes existe et vous l’avez laissée.
Le président revient maintenant et vous allez recommencer par parcourir encore les chaînes pour dire qu’on ne respecte pas les droits de l’Homme. Chez eux là-bas, on va aux urnes et on discute de ce qu’on est capable de faire. Nous ne sommes pas d’accord qu’on vienne compter des morts chez nous, qu’on vienne faire un reportage pour dire qu’il y a eu 5 morts, 10 morts. Ce plaisir, nous n’allons pas le permettre. Nous allons faire en sorte que le dialogue soit instauré et on revient sur les propos du Président, nous allons nous battre pour que cette conférence dont nous parlons soit concrétisée. Le Bénin a démontré en 1990 que nous sommes un peuple mûr et capable de quitter un système dictatorial pour un système démocratique.
Aujourd’hui, l’Etat des lois va être modifié et nous aurons un Etat de droit qu’on a toujours voulu. Ceci à travers nos capacités, nos niveaux de conscience. Il faut que ça soit clair. Nous allons passer maintenant tout le temps à faire ce débat au sein de l’opposition. Nous allons réclamer partout. Où se trouvent les poids lourds ? Ils doivent se présenter. Ce n’est pas un débat d’ailleurs mais c’est un débat d’ici.
Si le peuple a accepté comme le disait un ami ‘’ils ont fait l’abstention’’. Supposons qu’ils ne nous apprécient pas, mais les autres, pourquoi on les emprisonne, et ils ne sortent pas. Les autres ont une démarche contraire à nous mais le même peuple ne réagit pas. Posons-nous cette question, il y a un problème. Nous avons vu ailleurs. Quand un grand leader est arrêté, on voit comment ça se passe. Pour ceux qui disent qu’il y a le poids lourd, quand un poids lourd est arrêté on sait comment le peuple réagit. Si on veut parler de popularité, le peuple n’a pas réagi. Il est là et il consomme puis le nombre de prisonniers augmente.
Voilà le peuple que nous avons et ce peuple a été conçu. On lui a servi des choses qu’il ne comprend plus. Donc c’est cette mauvaise information amplifiée qui fait qu’aujourd’hui le peuple est désemparé. Sinon mathématiquement, s’ils ne sont pas pour ceux qui veulent l’alternance par les urnes, ils doivent être pour les autres. Nous avons deux tendances aujourd’hui. Malgré les inégalités, voyez la réaction du peuple, du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans tous les villages.
On voit ce qui se passe et nous pensons qu’il y a matière à réflexion au niveau de l’opposition. Nous devons réagir et faire en sorte que ça soit clair désormais. Nous allons nous battre pour cela. Ça sera notre combat tout le temps pour les prochaines échéances pour que le peuple ait un message clair. Nous allons faire la part des choses au niveau de l’opposition. Je vous remercie et nous vous donnons rendez-vous pour d’autres débats. Nous n’allons pas nous taire, nous allons nous battre et défendre nos idéaux. Nous aimons notre pays et je suis béninois, je suis fièr de l’être. Je garderai cette fierté jusqu’à ma tombe. J’ai la capacité de défendre ce pays partout. C’est la manière de résoudre les contradictions qui importent et nous allons les résoudre de la manière la plus saine.

Si l’abstention au sein de l’opposition était réduite ne serait-ce que de 40%, non seulement on serait au second tour mais on serait premier au second tour. Il n’y aurait pas ces irrégularités et tout ce qu’on aurait vu là. Mais comment les gens qui se disent de l’opposition vont favoriser l’arrivée au pouvoir de celui qui est leur adversaire politique ? Il y a des questions que vous devez vous poser. Je demande à la presse de se poser cette question, surtout la presse internationale. Au Bénin, qui est le poids lourd de l’opposition par rapport à nous autres que ça soit dans le parcours politique, la carrière professionnelle, la probité etc. ? Il n’y a pas de poids lourd. Nous n’en trouvons pas. Ils n’ont qu’à se designer et se mettre là. Les poids lourds c’est par rapport à la vision, le programme. Mais aujourd’hui qui peut se présenter ? Personne ne peut nous dire que nous nous sommes les hommes de Talon etc... Ils l’ont dit. Ils ont eu même les moyens, au lieu de lutter contre Talon, d’aller le dire dans la presse internationale et même dans les villages. Qui a favorisé la venue de Talon ? C’est bien eux. Alors posons-nous la question de savoir dans quel intérêt des gens censés peuvent le faire ? Nous concluons aujourd’hui qu’il y a deux façons de s’opposer dans notre pays : la façon dont nous nous opposons en défendant le pays avec un programme et d’autres qui font de la misère des populations du pays un fonds de commerce. Parce que tant que Talon serait là, eux ils vont passer sur les chaînes dire qu’il n’y a pas de droit de l’homme, qu’il n’y a pas le respect des droits de l’homme. Or la possibilité de réaliser l’alternance à travers les urnes existe et vous l’avez laissée.
Le président revient maintenant et vous allez recommencer par parcourir encore les chaînes pour dire qu’on ne respecte pas les droits de l’Homme. Chez eux là-bas, on va aux urnes et on discute de ce qu’on est capable de faire. Nous ne sommes pas d’accord qu’on vienne compter des morts chez nous, qu’on vienne faire un reportage pour dire qu’il y a eu 5 morts, 10 morts. Ce plaisir, nous n’allons pas le permettre. Nous allons faire en sorte que le dialogue soit instauré et on revient sur les propos du Président, nous allons nous battre pour que cette conférence dont nous parlons soit concrétisée. Le Bénin a démontré en 1990 que nous sommes un peuple mûr et capable de quitter un système dictatorial pour un système démocratique.
Aujourd’hui, l’Etat des lois va être modifié et nous aurons un Etat de droit qu’on a toujours voulu. Ceci à travers nos capacités, nos niveaux de conscience. Il faut que ça soit clair. Nous allons passer maintenant tout le temps à faire ce débat au sein de l’opposition. Nous allons réclamer partout. Où se trouvent les poids lourds ? Ils doivent se présenter. Ce n’est pas un débat d’ailleurs mais c’est un débat d’ici.
Si le peuple a accepté comme le disait un ami ‘’ils ont fait l’abstention’’. Supposons qu’ils ne nous apprécient pas, mais les autres, pourquoi on les emprisonne, et ils ne sortent pas. Les autres ont une démarche contraire à nous mais le même peuple ne réagit pas. Posons-nous cette question, il y a un problème. Nous avons vu ailleurs. Quand un grand leader est arrêté, on voit comment ça se passe. Pour ceux qui disent qu’il y a le poids lourd, quand un poids lourd est arrêté on sait comment le peuple réagit. Si on veut parler de popularité, le peuple n’a pas réagi. Il est là et il consomme puis le nombre de prisonniers augmente.
Voilà le peuple que nous avons et ce peuple a été conçu. On lui a servi des choses qu’il ne comprend plus. Donc c’est cette mauvaise information amplifiée qui fait qu’aujourd’hui le peuple est désemparé. Sinon mathématiquement, s’ils ne sont pas pour ceux qui veulent l’alternance par les urnes, ils doivent être pour les autres. Nous avons deux tendances aujourd’hui. Malgré les inégalités, voyez la réaction du peuple, du nord au sud, de l’est à l’ouest, dans tous les villages.
On voit ce qui se passe et nous pensons qu’il y a matière à réflexion au niveau de l’opposition. Nous devons réagir et faire en sorte que ça soit clair désormais. Nous allons nous battre pour cela. Ça sera notre combat tout le temps pour les prochaines échéances pour que le peuple ait un message clair. Nous allons faire la part des choses au niveau de l’opposition. Je vous remercie et nous vous donnons rendez-vous pour d’autres débats. Nous n’allons pas nous taire, nous allons nous battre et défendre nos idéaux. Nous aimons notre pays et je suis béninois, je suis fier de l’être. Je garderai cette fierté jusqu’à ma tombe. J’ai la capacité de défendre ce pays partout. C’est la manière de résoudre les contradictions qui importent et nous allons les résoudre de la manière la plus saine.



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