« 10 janvier : et Après ? » : La 7ème édition a lieu le samedi 27 janvier prochain

24 janvier 2024

Le samedi 27 janvier 2024, l’Université d’Abomey-Calavi accueillira l’initiative ‘’10 janvier : et après ?’’. L’annonce a été faite dans la soirée d’hier, mardi 23 janvier 2024 au détour d’une conférence de presse animée par Dr Coovi Raymond Assogba, boologue et initiateur dudit projet. C’était dans les locaux de la salle de conférence de l’Ecole pluridisciplinaire, espaces, cultures et développement de l’Uac en présence des hommes des médias.

"Faisons l’autopromotion de nos Boo-technologies". Tel est le thème sur lequel les réflexions seront menées lors de la septième édition du "10 janvier : et après". En effet, selon, Dr Raymond Assogba, ce thème des boo-technologies est censé devenir la substance des réflexions à mener pour les dix prochaines années. Réalité oblige, le "10 janvier : et après est un cadre collectif de réflexion pour éclairer sur le "Bo", troisième degré du Fâ et du Vodoun, comme l’explique le Boologue. Pour lui, le Bénin est à un carrefour de son histoire : l’heuristique connaissance du Vodùn est menacée par des essais de noyer l’intelligence des vodùnnↄ dans la mare aux canards d’aliénation. « C’est maintenant que certains pensent qu’il faut lier le Fa à l’église ; d’autres pensent que la profondeur du Vodùn se limite à l’investissement financier des Vodùn Days ; sans oublier la tentative d’enliser le centre d’intérêt des Béninois vers des thématiques qui ne concernent que les peuples de leurs pays : l’homosexualité, le baptème des couples homosexuels, etc », explique t-il.
Pour rappel, les Campus de Boologie lui sont de véritables centres d’incubation de la pensée du vodùn vers la créativité et l’inventivité, assument leurs fonctions de lieu de définition des défis à relever. « Et pour la Décennie des Boo-technologies, l’accent sera mis sur l’opportunité d’ouvrir la conscience du Béninois à l’encouragement à découvrir, et accepter, vulgariser et utiliser les créatifs dont nous-mêmes, fils, filles et favi sommes les inventeurs. Il nous échoit d’ouvrir les yeux sur les résultats de ce que nos enfants, nos parents et nos sœurs sont les créateurs ; pour cela, quels sont les moyens à mettre en œuvre pour vulgariser les créatifs inventés par nos enfants, nos parents, nos amis et alliés ? Quels solidarités ou réseaux mettre en place pour raccorder la vision de faire voir, vendre, et utiliser les créatifs dérivés de l’association des lois du vodùn avec les besoins exprimés à côté de nous, ou dans notre environnement ? », renchérit Dr Raymond Assogba.
Il faut noter qu’au menu de cette 7è édition, un sketch « va faire découvrir le contenu très riche de l’énoncé Jↄwamↄ emprunté à Danialou Sagbohan, le chantre du Fâ. Ensuite, il faudra apprendre la différence entre Fondateur et Inventeur de la Boologie. Certains participants vont développer des thèmes devant permettre d’aboutir à des décisions de renforcement de la « promotion des Boo-Technologies », a-t-il martelé.
Par ailleurs, un pagne a été choisi pour magnifier la maturité de cette septième édition. « Deux logos promus : il y a le Fa et il y a Lɛgba ; Fa nous renvoie à l’identité de celui qui crée des Boo-technologies : le Favi. Et Lɛgba nous enseigne de toujours remettre en cause ce qui a été fait hier, et qui devient un problème ; son phallus est le symbole de l’entrepreneuriat. Dans ce sens, pour aider les Béninois et Béninoises à assumer le Tofa « Sa-Aklan », il faut l’entrepreneuriat enseigné par le Lɛgba », a-t-il conclut.
Mahussé Barnabé AÏSSI (Coll.)



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