1er congrès conjoint de la Sobémi et de la Samisami ; Pour la promotion de la médecine interne en Afrique et au Bénin

Isac A. YAÏ 24 avril 2014

« Médecine interne et soins de santé en Afrique ». Tel est le thème du premier congrès conjoint de la Société béninoise de médecine interne (Sobémi) et de la Société africaine de médecine interne (Sami). Regroupant des participants venus du Bénin, du Burkina-Faso, du Burundi, de la Côte d’ Ivoire, du Sénégal, du Togo et de la France, ce congrès est une occasion de partager des expériences scientifiques et de voir l’apport de la médecine interne au développement de l’Afrique. Pour les participants, quand bien même la médecine interne ne date pas d’aujourd’hui, elle est pourtant inconnue du grand public. « La médecine interne est une spécialité de prise en charge globale se basant sur l’unicité du corps et prenant en compte les interactions au sein de l’organisme. Elle est au carrefour des spécialités médicales », a expliqué le professeur Fabien Houngbé, président de la Sobémi. Pour Ezani Niamkey, président de la Sami, la médecine interne traite les organes. Elle fait un traitement essentiel des organes. Un médecin interniste est alors différent d’un médecin généraliste. Ce forum est donc une occasion pour promouvoir la médecine interne en Afrique et au Bénin.
Lors de ce congrès, plusieurs communications ont été données. Entre autres, celle portant sur la fièvre prolongée. Pour le communicateur, une fièvre prolongée est celle qui dure au moins trois semaines et dont la température est au moins à 38,2°C. Cette fièvre est souvent provoquée par les infections et la tuberculose.
Pour Maxime da Cruz, vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), ces trois jours d’échanges seront riches et les résultats qui en sortiront intéressent l’Uac. Les recommandations seront appliquées à bon escient pour la qualité des soins, la réduction des frais et la précision dans le traitement.



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