35ème édition de la Journée mondiale de la préservation de la couche d’ozone : La synergie d’actions mondiale pour le maintien des vies sur terre

16 septembre 2022

Le Bénin à l’instar des pays du monde entier célèbre, ce 16 septembre 2022, la 35ème édition de la Journée mondiale de la préservation de la couche d’ozone (JMO). Face aux menace que représente la dégradation de la couche d’ozone pour la vie sur terre notamment la vie humaine, la célébration est aussi une occasion pour éveiller la conscience collective et mettre en œuvre des mesures pour préserver la stratosphère terrestre.

Près de 50 % de l’ozone étaient réduits, ayant créé un trou dans la couche qui s’est amplifié depuis l’année 2000 et sa superficie a atteint 28,3 millions de km2. C’est du moins ce que signalent des recherches réalisées en 1985, par des experts, sur la partie de la couche d’ozone qui reçoit les rayons du soleil. Selon l’alerte de ces experts, la couche d’ozone se détériore au rythme des activités anthropiques notamment la manipulation et le déversement dans l’atmosphère des composés chlorés. C’est dire que la production des chlorofluorocarbones (CFC) utilisés pour divers usages tels que l’entretien et le fonctionnement des systèmes de réfrigération, la production de mousse, les aérosols et autres, engendrent la détérioration continue de la couche d’ozone. C’est dire aussi que la menace qui plane sur la terre ne peut épargner les êtres qui y vivent en l’occurrence les humains. La dégradation de la couche d’ozone dont le rôle consiste à filtrer les rayonnements ultraviolets nocifs du soleil devient une préoccupation non négligeable pour toutes les nations. Il n’est plus à démontrer que sans ce rôle de la couche d’ozone, la surface de la terre et tous les êtres vivants qui s’y trouvent seraient exposés à des effets néfastes procédant des rayons ultraviolets que darde le soleil. Face à l’allure inquiétante qu’a prise la dégradation de la couche d’ozone, l’urgence de prendre des mesures convenables en vue de sa protection est devenue imposante. C’est dans cette dynamique que l’Assemblée générale de l’ONU, dans sa résolution 49/114 du 19 décembre 1987, a proclamé le 16 septembre comme Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. Laquelle proclamation a fait suite à deux traités internationaux à savoir la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone adoptée en 1985 à Vienne et le Protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone adopté en 1987 à Montréal. Le Bénin, comme tous les pays du monde, a ratifié ces deux traités universels négociés par la communauté internationale. C’est dans cette même veine que, sous la coupe du ministère du cadre de vie et du développement durable, le Bénin à l’instar des autres nations, s’active pour marquer la célébration de l’édition 2022 de la Journée Internationale de la Préservation de la couche d’ozone placée sous le thème : « protocole de Montréal@35 : une coopération mondiale pour protéger la vie sur terre ». Nul doute que les premières victimes de la détérioration de cette enveloppe stratosphérique sont donc les êtres vivants exposés aux risques d’augmentation du taux de cancer de la peau, des maladies oculaires, sans compter que le système immunitaire de l’organisme est affecté, la faune et la flore qui subissent les conséquences ainsi que certaines espèces menacées de disparition. La célébration de la JMO doit donc s’inscrire dans la droite ligne de son objectif, celui de plaidoyer auprès des cibles impliquées notamment les acteurs de froid, pour une prise de conscience vis-à-vis de cette précieuse couche. Les États sont invités, à cet effet, à consacrer cette journée à la mise en œuvre d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. C’est, sans doute, dans cette vision que la tenue de la 35ème édition a prévu d’informer l’opinion publique sur le thème de la journée, d’amener la population à prendre conscience de la protection de la couche d’ozone et des impacts de sa destruction sur la santé et sur l’environnement, de renforcer en équipements les associations communales de frigoristes, les centres de formation ayant les filières froid et climatisation et de distinguer 29 élèves filles et étudiantes ayant reçu cette année 2022 leur CAP, DTI et diplôme d’Ingénierie. Il n’est pas superflu de signaler une synergie d’actions propice tant à la protection de la couche d’ozone que la sauvegarde de l’environnement. C’est d’ailleurs ce qui peut justifier l’adhésion du Bénin à plus d’une vingtaine de conventions et accords internationaux et régionaux relatifs à l’environnement. Faut-il le rappeler, le Bénin a ratifié, le 1er juillet 1993, la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal qui sont d’ailleurs en lien étroit avec les Objectifs 12 et 13 du développement durable (ODD). Le maintien de la vie des êtres vivants sur terre et la sauvegarde de l’environnement en dépendraient forcément.
Fidégnon HOUEDOHOUN
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